Nathalie Koenders, première adjointe au maire de Dijon, a rencontré plus d’une centaine d’habitants, pour le premier de ses neufs forums participatifs, à la Maison Maladière le mardi 16 janvier.
Un long marathon s’engage pour Nathalie Koenders. La première adjointe au maire de Dijon se rendra dans les neufs quartiers de la ville jusqu’au 7 février pour présenter aux habitants le budget 2024 de la municipalité (suivre notre lien). Le premier des neuf forums participatifs avait lieu hier soir, à la Maison Maladière.
En présence de plusieurs élus et de plus d’une centaine de Dijonnais, Nathalie Koenders a eu l’occasion de présenter non seulement les chiffres du budget, mais également les actions de la municipalité pour l’avenir de la ville. Entre la gestion rigoureuse des finances publiques avec une dette à son plus bas niveau depuis 1993, l’accélération de la transition et de la végétalisation, et le développement de l’attractivité de la capitale ducale, la première adjointe a placé le bien-vivre à Dijon au cœur de ce premier forum participatif.
Dijon, une référence écologique
Lors de ses vœux au Zénith, vendredi dernier, François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole, avait exprimé l’ambition de « faire de Dijon la première vraie métropole écologique de France ».
Ce mardi soir, Nathalie Koenders est allée en ce sens en faisant de la transition un axe très fort de son intervention. Maintien d’un haut niveau d’investissement en faveur de la rénovation énergétique pour réaliser des économies sur la consommation et les dépenses de fonctionnement, pérennité d’une alimentation locale et durable dans les restaurations scolaires labellisées Ecocert et approvisionnées par la légumerie centralisée, végétalisation de l’espace par la plantation en 2024 de nouveaux arbres, dont 80 en cœur de ville sur la place Bossuet et 30 sur la place du 30 octobre, mise en place progressive de nouveaux points d’apport dans les neuf quartiers de la ville pour le tri des biodéchets en complément des composteurs collectifs, aménagement du Parc Eiffel au Port du Canal… De nombreux projets sont engagés pour assurer la transformation de la ville.
La première adjointe a même annoncé la création d’un nouvel îlot de fraicheur en plein centre-ville : « nous allons ouvrir un petit parc en cœur de ville qui est déjà accessible au public, mais peu connu et qui sert pour l’instant de parking. C’est le jardin de l’Hôtel de Vogüé qui se trouve rue de la Chouette ».
Dijon, une référence viticole
La Cité des Ducs accueillera le 45e Congrès Mondial de la Vigne et du Vin en octobre 2024 à l’occasion du centenaire de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV). Avec la présence de personnalités de premier plan, et peut-être de la Russie et de l’Ukraine (suivre notre lien), l’événement s’annonce historique. « On va rayonner dans le monde. On aura plus de 50 chefs d’État, des ministres, le président de la République sûrement. Ce sera un bel écho pour notre ville. On sera vraiment, comme l’a dit un ancien président de la République, la capitale du monde en matière de vin et de gastronomie », a déclaré Nathalie Koenders. Et peut-être même de la diplomatie ?
En parallèle, Dijon et la Métropole poursuivent leur projet de replantations viticoles. « À Dijon, il y avait du temps des Ducs 500 hectares de vignes, et on est redescendu à 5 avec l’urbanisation et le phylloxera. Grâce à l’action de François Rebsamen et de ses équipes, on va repasser certainement dans quelques temps à 100 hectares », a ajouté François Deseille, adjoint au maire de Dijon en charge de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, présent au forum participatif.
À terme, ce vin pourrait faire l’objet d’une appellation d’origine controlée par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), évoquée par Nathalie Koenders. L’appellation Bourgogne Dijon a été déposée par la Métropole en octobre 2022 (suivre notre lien). « Le nom Bourgogne est mondialement connu. C’est important qu’il soit rattaché au vin de Dijon », a précisé la première adjointe au maire de Dijon. D’autant plus lorsque la capitale ducale est le siège de l’OIV.