Un « set » inédit de Daft Punk retrouvé 25 ans après

Cela aurait presque pu se passer à Dijon, lorsque Daft Punk mixait à l’An-fer… en 1995. Ce qui est sûr, par contre, c’est que 2 ans plus tard, en 1997, Daft Punk sortait « Homework » et c’est à ce moment là qu’ils ont véritablement explosé, et devenait le duo phare de l’électro française.

Source image : http://daftworld.over-blog.com

Au rayon des bonnes nouvelles (agréable de temps en temps – dès qu’un panda est né, on vous prévient) et pour les fans du groupe, un « set » inédit de Daft Punk vient d’être retrouvé 25 ans après, enregistré sur deux banales cassettes audio oubliées au fond d’une boîte à chaussures. Un petit bijou découvert par hasard, près d’Avignon.

L’inventeur de ce trésor, Benoît Chow, 25 ans, était à peine né quand les pionniers de la French Touch se produisent ce samedi 18 novembre 1995, sur la scène du Privé, la discothèque que dirigeait alors son père, aux Angles (Gard), dans la banlieue de la cité des Papes.

Mais il a entendu parler de cette époque: « Je savais que ces K7 existaient, car tout était enregistré, mais il nous reste très peu de ces archives », explique le jeune homme à l’AFP.

Restait donc à les retrouver.

En télétravail et provisoirement logé chez ses parents en ce début janvier, ce jeune salarié du secteur de la finance fouille dans un placard à la recherche de tout autre chose. Et c’est la découverte:

« J’ai retrouvé un carton de cassettes que je connaissais et je me suis mis à regarder ce qu’il y avait vraiment dedans, et j’ai vu ces K7 ! »

Sur les deux cassettes, une simple étiquette: « Daft Punk n°1″ et « Daft Punk n°2« . Le temps de trouver un appareil pour les écouter et c’est la surprise : un enregistrement de 2 heures 54 minutes des deux musiciens, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo.

Sur leurs platines, ils mixent des morceaux des DJ de l’époque, comme Laurent Garnier ou Jeff Mills. Mais ils jouent aussi leurs deux premiers tubes, « Da Funk » et « Rollin’ and Scratchin' », qu’ils viennent de publier sur leur premier maxi.

Benoît Chow les publie aussitôt sur YouTube et d’autres plateformes comme Soundcloud et Mixcloud. Et le succès est immédiat: « J’ai eu beaucoup de retours positifs des fans, très excités », explique-t-il à l’AFP. « Ils m’ont posé pas mal de questions sur l’événement, ils voulaient des anecdotes. Certains ont même voulu me les racheter, d’autres que je les leur envoie pour les faire numériser dans un studio pro », sourit-il.