François Rebsamen répond aux Dijonnais en Facebook live

Le 17 novembre à 19h, le maire de Dijon, François Rebsamen s’est entretenu avec les Dijonnais sur Facebook pour répondre à leurs questions.

45 minutes. C’est le temps d’échange entre François Rebsamen et les internautes en direct sur Facebook. Ce sont 80 spectateurs qui se sont joints au rendez-vous du maire de Dijon. Des questions qui tournaient autour des thèmes suivants : l’environnement, les transports et la sécurité ; auquel le Maire a pu y répondre sans encombre, depuis la mairie annexe de la Toison d’Or.

L’environnement

La question écologique est un thème inévitable. Que ce soit sur les moyens de se déplacer ou sur la question énergétique. Un participant lui a d’ailleurs demandé d’accélérer le processus concernant les pistes cyclables ; ce à quoi le maire a répondu de la manière suivante : « Quand je suis arrivé en tant que maire, il y en avait 0. Aujourd’hui, ce sont plus de 330 km de pistes cyclables qui ont été créés ». Pareil pour les trams où il évoque le fait que ceux-ci sont présents jusque tard la nuit. Une ville qui semble être à la pointe des questions environnementales et qui cherche à réduire ses émissions de CO² : en produisant ses propres sources énergétiques, notamment l’usine d’incinération des ordures ménagères, qui permettra de produire de la chaleur et de l’électricité ; la mise en place des zones à faible émission (ZEF) pour rendre la qualité de l’air plus saine d’ici 2026. Son objectif en 2030 est de baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 50%.

Cela se joue également sur l’aménagement du territoire. Notamment des interrogations sur l’intérêt de construire de nouveaux logements. Or pour le maire, il faut composer avec le nombre grandissant d’habitants dijonnais. « Dijon a maintenant plus de 160 000 habitants, on en comptait 149 000 il y a quelques années. Pourquoi ? Parce que cette ville attire des cadres et des emplois« . Un enjeu environnemental et social, pour faire en sorte de garder une mixité sociale et des logements accessibles pour tous. D’autres questions sur la végétalisation de la ville et sur les lumières de la ville ont été évoquées, où le maire prévoit de remplacer les ampoules des lampadaires par des ampoules à basse consommation.

Les transports

Plusieurs points ont été abordés au sujet des transports :

  • Sur l’augmentation des stationnements payants. Pour le maire, il s’agit avant tout de combattre les « voitures-ventouses », ces voitures garées gratuitement proche des habitations et qui ne bougent pas pendant un moment. Selon François Rebsamen le stationnement résident, dont le prix varie entre 5€ et 20€ par mois selon les quartiers, permettra aux personnes riveraines de pouvoir se garer pas loin de chez eux et de ne pas être dérangées.
  • Sur la grève de Divia : une internaute lui a demandé si les abonnés allaient être remboursés des jours où ils ne peuvent utiliser les transports dûs à la grève. Pour le maire, cela semble évident que cela se fasse. Néanmoins, il déplore le manque de communication avec les agents de Divia, pour essayer d’apaiser les tensions et “en appelle à la responsabilité des agents et au dialogue social”. Un dialogue qui s’avère compliqué, “malgré une hausse des salaires” qui leur a été attribuée.
  • Une internaute s’est exprimée quant à l’absence de liaison entre Dijon et Lille via l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Une suggestion à laquelle adhère le maire, évoquant l’intérêt des étrangers qui viennent de plus en plus nombreux dans la ville ; notamment des étudiants internationaux. Il souhaite créer une pétition pour rétablir cette ligne, en passant par Montbard et Marne-la-Vallée. Un projet que les habitants peuvent signer ici (suivre notre lien).

L’attractivité de la ville de Dijon

Depuis l’ouverture de la Cité de la Gastronomie et du Vin, la ville fait force d’attraction concernant sa culture et son patrimoine. En un an, ce sont 500 000 visiteurs qui y ont posé pied, un objectif atteint pour la ville et qui ferait taire les rumeurs selon lesquelles la Cité de la astronomie serait un gouffre financier.

Une attractivité qui se remarque aussi dans les rues, où de plus en plus de commerces et de terrasses investissent les rues dijonnaises. Au grand dam de certains participants qui y voient un empiétement sur l’espace public.

En revanche, le maire souhaite profiter des JO de 2024 pour mettre en avant la ville de Dijon. « C’est un moment formidable où la jeunesse du monde entier peut se montrer sous son meilleur jour, et un moment de fraternité« . Il a évoqué le label TEAM Dijon pour soutenir et accompagner les sportifs dijonnais qui participeront à l’événement international. Par la même occasion, il annonce que la flamme olympique traversera les rues dijonnaises lors de l’événement.

La place de la République

La situation de la place de la République est venue sur la table, compte tenu des faits qui se sont produits ces dernières semaines. Il dénonce « les gens qui viennent chercher la bagarre ou qui viennent faire les cacous avec des voitures puissantes autour de la place« , notamment les jeunes sortant des bars. Pour lui, seuls l’État et la police nationale peuvent gérer la situation, puisque la police municipale n’a aucun pouvoir dans ce genre de cas. « Ils n’ont même pas le droit de faire des contrôles d’identité » souligne-t-il. Une action qui sera du ressort du préfet de la Côte d’Or auquel le Maire adresse tout son soutien pour que le problème ne persiste plus et « rétablir l’ordre républicain« .

D’autres thèmes ont été abordés comme la taxe foncière ou encore sur le danger des trottinettes électriques. Il est possible de revoir l’entretien en replay sur la page Facebook du maire (suivre notre lien).