Médecine esthétique : la clinique des Champs-Élysées ouvre à Dijon

Leader du marché de la médecine esthétique en France, la clinique des Champs-Élysées vient d’ouvrir rue de la Liberté à Dijon. Entretien avec Tracy Cohen Sayag, directrice générale du groupe.

C’est une toute nouvelle enseigne qui vient d’investir le 76 rue de la Liberté. Avec son entrée au plafond vertigineux parsemée de néons, décorations modernes et tableaux style Pop art, les 300m² de la Clinique des Champs-Élysées en imposent. Plus proche d’un boutique-hôtel que d’un cabinet de médecine, l’atmosphère se veut chaleureuse et conviviale.

Déjà présent dans de nombreuses villes de France – signe d’une tendance de plus en plus forte – le centre de médecine esthétique poursuit son expansion avec l’ouverture de cette dixième clinique sur Dijon. Loin des clichés parfois véhiculés sur le milieu, Tracy Cohen Sayag prône l’image d’un « bien-être médical ».

Interview de Tracy Cohen Sayag, directrice générale du groupe « Clinique des Champs-Elysées ».

Médecine esthétique : la clinique des Champs-Élysées ouvre à Dijon
Tracy Cohen Sayag, directrice générale du groupe.

J’Aime Dijon. Pouvez-vous nous parler de l’histoire de la Clinique des Champs-Elysées ?

Tracy Cohen Sayag. Personnellement, j’ai rejoint le groupe il y a douze ans. C’est une entreprise familiale qui a été fondée il y a une trentaine d’années par mon père, qui est médecin – à un moment où la chirurgie esthétique en était à ses balbutiements. Il a longtemps milité pour la reconnaissance de ce secteur en étant d’ailleurs à l’initiative des instituts autonomes de chirurgie esthétiques (IACE), car au départ, il n’y avait pas de diplôme ou de structure véritablement reconnues. À partir de 2010, je suis arrivée dans l’entreprise dans une période compliquée. C’est à partir de ce moment-là où nous avons souhaité changer notre image en nous tournant beaucoup plus vers la médecine esthétique et le bien-être médical.

JD. Quelle est la différence entre la chirurgie et la médecine esthétique ?

T.C.S. Quand on parle de médecine esthétique, on est beaucoup plus dans le bien-être que l’esthétique pure. Nous allons alors nous focaliser sur des traitements pour la peau, l’acné, les cicatrices, les taches, la chute de cheveux, le retrait de tatouage, l’épilation laser, pour des problématiques liées à l’intime ou au surpoids… On parle d’un acte non-invasif. C’est personnellement ce secteur qui m’a d’abord passionné. Je me suis retrouvée au début de cette révolution technologique avec des nouveautés qui permettent de traiter mieux, de traiter plus et avec de meilleurs résultats.

Le fort dynamisme économique de la ville de Dijon a conduit très tôt notre groupe a y installer notre marque.

La clinique des Champs-Élysées s’installe à Dijon

JD. Pourquoi avoir choisi de d’implanter la clinique des Champs-Élysées à Dijon ?

T.C.S. Au départ, l’offre était insuffisante en province. Nous avons commencé à avoir beaucoup de demande en région et nous avons démarré un projet pilote à Lille fin 2019. Le concept était totalement nouveau avec de grandes structures de plus de 500m² en moyenne. Le retour patient a été vraiment excellent et cela nous a motivé pour continuer notre développement. Après plusieurs études focalisées sur internet, nous avons trouvé 30 villes dans lesquelles la demande était la plus forte dans le domaine du bien-être médical. C’est ainsi que nous nous sommes implantés dans d’autres villes comme Nice en avril 2021 et Bordeaux en novembre de la même année. Fort de ce succès, nous sommes allés voir les banques dans l’objectif d’ouvrir sept structures supplémentaires en 2022. Dijon marque donc la dixième ouverture. Le fort dynamisme économique de la ville a conduit très tôt notre groupe a y installer notre marque. D’autant que Dijon figure parmi le Top 10 des villes de France où la demande en médecine esthétique est la plus élevée. C’est la première fois que nous nous implantons dans une rue aussi commerçante avec la rue de la Liberté, c’était un véritable coup de coeur.

J’Aime Dijon. La médecine esthétique est donc en pleine croissance ?

Tracy Cohen Sayag. C’est un secteur en plein essor, surtout depuis la crise du Covid-19 et l’augmentation des visioconférences. Preuve en est, nous prévoyons encore entre 10 et 15 ouvertures pour 2023. Concernant la patientèle, cela est vraiment très varié : 50% des personnes ont moins de 35 ans et il y a environ 30% d’hommes. Pour notre arrivée sur Dijon, une cinquantaine de rendez-vous ont déjà été enregistrés pour les deux premiers jours d’ouverture.

JD. Avez-vous remarqué un changement des mentalités vis-à-vis de la médecine esthétique ?

T.C.S. Totalement ! Beaucoup de personnes ont cette vision des excès ou des ratés dans la médecine esthétique. On essaye de véhiculer une image de médecine naturelle, pour pouvoir aussi éduquer les jeunes qui ne doivent pas avoir l’impression que la norme, c’est de ressembler à telle ou telle personne. La demande de traitements ne cesse de croitre partout en France et l’industrie d’innover. Le seul objectif qui nous anime, c’est que nos patients ressortent de chez nous en étant bien dans leur peau.

Plus d’informations à retrouver sur le site de la clinique des Champs-Elysées de Dijon (suivre notre lien).