Depuis sa sortie à la veille du 1er avril, le supplément de L’Express consacré au commerce à Dijon et réalisé par les étudiants de l’ESC Dijon ne cesse de faire parler de lui. Le boom du commerce à Dijon ne reflétant pas pour certains la réalité vécue au quotidien.
Le boom du commerce à Dijon
« Une ville épargnée par la crise », « Des centres commerciaux florissants » ou encore « Un centre-ville prospère » ce dossier fait réagir ! L’opposition dénonce un supplément commandé par la mairie quand d’autres y voient un poisson d’avril et s’amusent en détournant la couverture… bref un dossier qui fait parler !
Le dossier ne fait pas mention des chiffres du commerce annoncés début mars par la CCI de Côte-d’Or qui certes font apparaître que le chiffre d’affaire est globalement en hausse partout, sauf au centre-ville où celui-ci à baissé de 10% en 5 ans. La polémique est-elle née de cet oubli ? Il vous reste quelques jours pour acheter ce numéro de l’Express et vous faire votre propre avis.
Toujours est-il que les étudiants de l’ESC Dijon souhaitent vivement réagir à cette polémique.
Communiqué de l’association Express’ion
Association de l’ESC Dijon, Express’ion est une structure étudiante indépendante.
Nous sommes 10 étudiants qui représentent la ville de Dijon et notre école dans le cadre du défi L’Express Grandes Écoles. Depuis plus de 25 ans, l’Express donne l’opportunité à des étudiants d’élaborer entièrement un journal dédié à leur ville respective.
À ce titre, nous remercions l’ESC Dijon et le journal L’Express de nous avoir laissé le choix du sujet : le commerce de la ville, ainsi qu’une totale autonomie vis à vis du contenu éditorial.
Ces derniers jours, de nombreux étudiants ont été la cible d’attaques personnelles et l’intégrité de notre travail a parfois été remis en cause. Nous tenions à clarifier la situation sur la polémique naissante autour de notre projet.
Pendant près de 6 mois, nous avons mené un travail d’investigation dans lequel nous n’avons cessé de mettre en exergue trois acteurs fondamentaux de l’économie locale, à savoir : riverains, commerçants et pouvoirs publics.
L’exigence du traitement d’un tel sujet nous impose donc de rester neutre vis-à-vis de la situation et de rester factuel.
Nous regrettons alors que sur un sujet aussi sérieux, l’instrumentalisation politique du dossier prenne le pas sur un travail étudiant qui n’a absolument aucun rapport avec la municipalité actuelle ou l’opposition. Si la critique est totalement acceptée au sein de la rédaction, l’émoi provoqué par la sortie de ce numéro démontre que le débat est légitime.
De la même façon, si certains s’adonnent à distribuer des brevets de journalisme, cela tombe bien car à aucun moment nous nous sommes considérés comme tels.
Les étudiants que nous sommes, nous avons toujours été accompagnés par des journalistes de l’Express qui ont veillé à encadrer notre travail. Par ailleurs, nous assumons chaque ligne écrite mais nus ne pouvons tolérer les comportements irrespectueux parfois diffamants.
L’équipe Express’ion