François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole, et Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, ont lancé la 11e édition des Journées Hydrogène, ce mardi matin, au Parc des Expositions et Congrès de Dijon. Pendant trois jours, jusqu’à jeudi, la Cité des Ducs sera « la capitale française de l’hydrogène », s’est réjoui le président de Dijon Métropole.
Le lendemain de l’inauguration de la première station de production et de distribution d’hydrogène vert de la métropole (suivre notre lien), François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole, et Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, sont venus, à bord d’une voiture fonctionnant à l’hydrogène, lancer la 11e édition des Journées Hydrogène.
Cette année, plus de 800 congressistes sont attendus au sein de la capitale bourguignonne qui se positionne comme un leader et une ville pionnière de la transition énergétique décarbonée.
Dijon, métropole climatiquement neutre à l’horizon 2050
La Cité des Ducs a une ambition : accélérer la décarbonation et devenir climatiquement neutre d’ici 2050.
« La station d’hydrogène vert est la première en France à intégrer un parc aussi vaste de véhicules lourds au sein d’une collectivité. D’ici 2035, Dijon Métropole comptera 22 bennes à ordures ménagères et 55 à 60 bus fonctionnant à l’hydrogène. Cela permettra d’éviter chaque année, l’émission de 4.000 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 18 millions de kilomètres parcourus en voiture thermique, a rappelé François Rebsamen. L’hydrogène vert représente l’une des solutions les plus prometteuses pour lutter contre le changement climatique ».
Dès cet été, quatre bennes à ordures seront alimentées par la station de production et de distribution.
L’hydrogène, un pari d’avenir pour l’industrie et l’innovation
« Miser sur l’hydrogène vert, c’est la promesse de création d’emplois et d’augmentation de formations spécialisées. C’est un enjeu crucial pour répondre à l’objectif nécessaire de ré-industrialisation de notre pays« , a poursuivi le président de la métropole.
Cela l’est d’autant plus dans la région Bourgogne-Franche-Comté, historiquement reconnue pour l’excellence de son savoir-faire industriel et énergétique (suivre notre lien), et de sa recherche universitaire, notamment sur la pile à combustible. Labellisée territoire d’hydrogène depuis 2016, la région attire de nombreux acteurs innovants, dont GEN-HY pour les électrolyseurs, FORVIA pour les réservoirs à hydrogène, et McPhy pour les piles à combustible.
D’ailleurs, les Journées Hydrogène prévoient, ce jeudi, six visites techniques de sites, dont le laboratoire IBC, à Dijon et ses alentours, qui font de la capitale ducale et de la région BFC des poids lourds de la fillière.
« Il y a douze ou treize ans, nous avons décidé de mettre le cap sur l’hydrogène. Pas simplement pour que la Bourgogne-Franche-Comté produise de l’hydrogène. Mais pour qu’elle soit véritablement une région qui construise une filière de l’hydrogène, et que l’on y retrouve tous les composants et équipements nécessaires », a déclaré Marie-Guite Dufay.
Afin d’accompagner la transition, la région se positionne comme un laboratoire des métiers de l’hydrogène, avec la coloration de formations industrielles, et imagine, désormais, la création d’une école de l’hydrogène.
Crédit photo : Pierre Bruynooghe / J’aime Dijon