Dans une nouvelle exposition à La Chapelle des Élus, le photographe Pierre Éric Martin capte les architectures urbaines, et notamment celles de Dijon, entre passé et modernité, jusqu’au 26 mars.
La Ville de Dijon continue de « rendre accessible l’art contemporain hors les murs » et « d’inscrire les artistes d’aujourd’hui dans l’histoire d’une ville en mouvement » (suivre le lien).
Construite dans un style rocaille par l’architecte du roi Louis XV Jacques Gabriel, la Chapelle des Élus de l’Office de Tourisme accueille l’exposition du photographe Pierre Eric Martin. Zen et sensible, l’artiste est armé de sa créativité et de son inépuisable imagination pour observer les architectures urbaines (Paris, Londres, Munich…), autant intemporelles qu’elles sont inscrites dans la vie des gens et la réalité.
Inspiré par le surréalisme de Dali, le perfectionnisme de Léonard de Vinci et le féérisme gothique de Tim Burton, le photographe issu du street art joue avec les époques et les courants pour reproduire des bâtiments dans ce qu’ils ont de plus réalistes et oniriques, obliques et rectilignes, via des angles surprenants et un sens du détail au pixel près. « J’ai déjà passé 25 heures sur une seule image. Si je vois le défaut sur un pixel, quelqu’un d’autre peut le voir. Donc, je vais lui enlever ce plaisir, explique le graphiste. J’assume le côte digital art ».
Dijon, passé et modernité
Il y a plus d’un an, Pierre Eric Martin s’est rendu pendant plusieurs jours dans la Cité des Ducs pour capter ses particularités avec un œil extérieur neuf. « À Dijon, j’ai saisi ce contraste entre le côté féérique des châteaux à la Game of Thrones, et l’architecture très moderne », précise le photographe francilien. Le passage du tramway en dessous de l’œil de l’Auditorium, la vue panoramique du patrimoine dijonnais derrière la façade moderne du parking Monge, ou encore le vieux Dijon… Ses images immortalisent toute la complexité de la capitale bourguignonne, inscrite dans un passé riche, et tournée vers l’avenir avec optimisme.
Œuvres photographiques de Pierre Éric Martin. Crédit photos : Pierre Bruynooghe / J’aime Dijon
