Anthony Brutillot, comédien originaire de Dijon, a voulu rendre hommage à sa façon aux victimes des attentats de Paris.
« Là c’était vraiment une envie particulière. J’avais envie de réagir par rapport à ça (les attentats de Paris) et de faire un hommage aux victimes qui auraient pu être vous comme moi. Apporter un soutien aux familles. C’est vraiment très différent de ce que je fais d’habitude. »
« J’ai bien aimé cette idée que tous les français reprenaient la Marseillaise et puis voilà, sans reprendre les paroles, juste la musique, un côté blasé par l’actualité. Et puis ce clown triste qui évoque ce que nous sommes tous en ce moment. On ne sait pas vraiment comment réagir face à l’actualité. Et cette partie de nous qui est triste et qui constate sans pouvoir faire grand-chose. »
« L’idée d’exprimer le paradoxe du clown qui nous fait rire habituellement et puis sa réaction par rapport aux évènements. Le clown exprime beaucoup de choses : la culture, la joie de vivre, le rire. Il joue avec des verres, ça évoque pour moi l’état dans lequel étaient les victimes avant de se faire tirer dessus à la terrasse d’un café. »
Anthony Brutillot a 31 ans, il est né et a fait ses études à Dijon (Licence de philosophie et conservatoire d’art dramatique) mais vit actuellement à Nantes où il est comédien. Il est le créateur de la mini série « Mon voisin Anthony » que l’on peut suivre sur sa chaine Youtube.