L’accidentalité routière en Côte-d’Or en février 2021

Si en janvier 2021, les accidents corporels de la circulation ont été peu nombreux, il n’en est pas de même pour le mois de février dernier puisqu’ils ont augmenté de 10%.

Les forces de l’ordre enquêtent actuellement sur 20 accidents de la circulation routière survenus au mois de février 2021. Le bilan humain qui s’y rapporte est élevé : 2 morts et 28 blessés.

Une accidentalité en hausse par rapport au mois précédent.

Si en janvier 2021, les accidents corporels de la circulation ont été peu nombreux, il n’en est pas demême pour le mois de février dernier puisque les accidents corporels de la circulation ont augmenté de 10%, passant de 11 en janvier à 20 le mois dernier. C’est également deux de plus qu’en février 2020.

Les accidents n’impliquant qu’un seul véhicule représentent presque un accident mortel sur deux

L’une des deux personnes décédées le mois dernier circulait seule à bord de son véhicule sur une route départementale hors agglomération. Cet accident n’impliquant qu’un seul véhicule n’est malheureusement pas un fait isolé. En effet, en Côte-d’Or en 2020, il y a eu 11 accidents mortels n’impliquant qu’un seul véhicule, contre 13 en 2019. Ces cinq dernières années, ils représentent presque un accident mortel sur deux. Fatigue, alcool et/ou stupéfiants, vitesse sont très souvent à l’origine de ce type de sinistre.

Encore beaucoup d’usagers vulnérables parmi les blessés

Sont considérés comme vulnérables les usagers de la route non protégés par un habitacle, à savoir les motocyclistes, les cyclomotoristes, les cyclistes, les piétons, les utilisateurs d’engin de déplacement motorisé ou non (trottinettes…). Au mois de février, 14 personnes parmi les 28 blessés entrent dans ce cas de figure, dont cinq piétons (deux adultes et trois mineurs de moins de 15 ans), trois cyclistes, un mineur conduisant un cyclomoteur, quatre motards et le conducteur d’une trottinette électrique. Ces usagers ne sont pas, dans la très grande majorité des cas, responsables de l’accident dans lequel ils sont impliqués.

À chaque usager son dispositif de sécurité

Les conducteurs et passagers de voiturettes, de voitures, de poids lourds ou transports de personnes, sont tenus de mettre leur ceinture depuis 1973 à l’avant et depuis 1990 à l’arrière. Néanmoins, au dernier trimestre 2020, une personne est décédée à cause du non-port de sa ceinture de sécurité.
Les motards et cyclomotoristes doivent porter a minima un casque et des gants homologués. La plupart du temps, ces deux équipements sont complétés par des tenues adaptées car renforcées.
Les cyclistes, quant à eux, sont invités à porter un casque. Depuis le 22 mars 2017, il est devenu obligatoire pour les enfants jusqu’à 12 ans.
La législation s’est récemment adaptée pour prendre en compte les engins de déplacement personnel motorisé (EPDM) : il s’agit des trottinettes électriques, gyropodes, hoverboards… Un décret est paru en octobre 2019 pour réglementer la circulation de ces véhicules, réglementation qui rejoint en partie celle des vélos. Ainsi, si le casque n’est pas obligatoire mais fortement recommandé, la circulation sur les trottoirs est interdite, comme le fait de prendre un passager sur son engin ou encore de circuler avec un dispositif d’écoute type casque ou écouteurs. Se couper des bruits de la circulation revient à se couper du bruit d’un danger potentiel. Les dispositifs de sécurité suivants sont obligatoires : catadioptres (bandes réfléchissantes) sur les côtés, éclairage avant et arrière, système de freinage, avertisseur sonore et vêtement réfléchissant la nuit ou par temps réduisant la visibilité. Comme il s’agit d’un véhicule à moteur, il doit être assuré.
Seuls les piétons ne sont pas tenus de porter un équipement de sécurité, ils sont par contre, très fortement invités à se rendre le plus visible possible de tous temps et à toutes heures. Enfin, il apparaît important de rappeler que conduire un véhicule, quel qu’il soit, ou circuler parmi d’autres usagers, notamment vulnérables, doit mobiliser toute l’attention.