Ce lundi 8 janvier, Geoffroy Secula, président de la CPME Côte-d’Or, a convié ses nombreux adhérents à une cérémonie de vœux afin de rappeler l’engagement du syndicat patronal pour les petites et moyennes entreprises du territoire.
2023 était l’année de « toutes les incertitudes » ; 2024 sera celle de « l’optimisme ». Malgré l’ombre des crises successives qui planent, à l’instar d’une baisse de la demande publique, du rallongement des délais de règlement, du marché immobilier en baisse, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises de Côte-d’Or préfère voir le verre à moitié plein. « Il y a d’abord les transitions énergétiques, écologiques et numériques qui sont porteuses d’espérance et surtout de volume d’activité à moyen et long terme pour l’ensemble des secteurs d’activité. Ces transitions sont de véritables opportunités pour les TPE/PME qui peuvent se différencier par leur agilité, mais à condition qu’en matière d’écologie les mesures mises en place soient incitatives et qu’en matière d’énergie, un cap fiscal clair soit fixé à horizon 20 ans », explique Geoffroy Secula.
Sur le plan local, Geoffroy Secula a aussi rappelé plusieurs enjeux importants comme la signature d’un pacte territorial prévu au mois de février pour favoriser le travail des entreprises du territoire à travers la commande publique ; le souhait retour de la ligne Dijon-Roissy… Le président du syndicat patronal a exprimé aussi sa satisfaction concernant l’exemption de Dijon d’une Zone à faible émissions.
François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon métropole, était aussi présent pour réaffirmer son soutien aux chefs d’entreprise du département. « Nous sommes conscients des défis auxquels vous faites face. C’est pourquoi la Métropole continuera à soutenir toutes les entreprises du territoire autant que possible. Face aux grands enjeux qui se présentent, et au premier d’entre eux, la transition écologique et énergétique, nous poursuivons nos efforts massifs en matière d’investissement pour sécuriser l’avenir. J’en veux pour preuve le budget métropolitain 2024 de 417 millions d’euros, voté le 21 décembre dernier, qui comprend 104 millions de dépenses d’investissement pour le soutien au développement économique, à l’innovation, à l’enseignement supérieur et à la transition écologique ».