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UMIH 21 : « la restauration continuera à avoir besoin de bras »

Lors des vœux de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie en Côte-d’Or (UMIH 21), mercredi dernier à Dijon, son président Patrick Jacquier a évoqué le besoin en personnel dans l’hôtellerie-restauration. L’apprentissage pourrait jouer un rôle déterminant dans l’insertion professionnelle et l’attractivité de la capitale ducale et de la Côte-d’Or.

En présence de plusieurs personnalités issues des autorités civiles et politiques, ainsi que du monde économique, Patrick Jacquier a prononcé ses vœux autour d’une tête de veau, tradition depuis 13 ans.

La formation, un volet essentiel des métiers de l’hôtellerie et de la restauration

Le président de l’UMIH Côte-d’Or a évoqué une période d’inquiétudes manifestée par la crise de la Covid, la guerre en Ukraine, la hausse des coût des matières premières et de l’énergie, ainsi que la pénurie de main d’œuvre. « Cela reste notre problème le plus frappant de ces dernières années, a rappelé Patrick Jacquier. Dans les prochaines années, la restauration continuera à avoir besoin de bras, et de jeunes capables d’évoluer pour prendre des responsabilités ».

Présente cette semaine pour la cérémonie de la galette de l’Épiphanie, d’abord au conseil départemental de la Côte-d’Or le 15 janvier, puis à la mairie de Dijon le 17 janvier, l’École des Métiers Dijon Métropole pourrait jouer un rôle déterminant dans la communication de la filière professionnelle auprès des jeunes, et même en faire un outil d’attractivité. Lors de cette cérémonie, François Sauvadet, président du département de la Côte-d’Or, a pris la parole pour souligner l’importance grandissante de l’apprentissage dans l’insertion professionnelle. « Je ne peux pas accepter qu’il y ait 17 000 demandeurs d’emploi et en même temps des boulangeries obligées de fermer faute de bras, a déclaré François Sauvadet. On a longtemps présenté l’apprentissage comme étant la seconde voie, je pense qu’elle est devenue la première »François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole, y a vu, devant l’École des Métiers et l’Union départementale des artisans boulangers et boulangers-pâtissiers de Côte-d’Or, une filière d’avenir à Dijon et sa métropole. « Nous sommes dans une ville de la gastronomie, a rappelé François Rebsamen. Dijon attire des grandes écoles très célèbres en matière de formation. Je pense à l’École Ferrandi qui s’est installée à la Cité et qui va se développer puisqu’il y aura des Masters, et à l’École Vatel qui vient s’installer ». À partir de la rentrée 2026 (suivre notre lien), la prestigieuse école hôtelière Vatel ouvrira notamment des formations, ainsi qu’un hôtel et un restaurant d’application pour former les jeunes apprenants, et les jeunes actifs en reconversion.

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Inscription des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondiale de l’Unesco, création de la marque « savoir-faire 100% Côte-d’Or », installation du siège de l’organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) à Dijon, inauguration de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, organisation du concours Miss France 2024, labellisation « tourisme d’affaires et rencontres professionnelles » de Dijon Bourgogne Events par Atout France pour transformer le Parc des Expositions et Congrès, etc… La Côte-d’Or et la capitale ducale disposent de sérieux atouts en faveur de l’hôtellerie et de la restauration. D’autant plus compte tenu des événements qui auront lieu cette année : le passage du Tour de France dans le département avec une arrivée à Dijon, et un contre-la-montre sur la route des grands crus, le passage de la Flamme Olympique et de la Flamme Paralympique, la tenue du 45e Congrès Mondial de la Vigne et du Vin, et l’organisation des championnats du monde de pétanque au Zénith. Le secteur de l’hôtellerie-restauration sera essentiel cette année pour répondre à l’exigence capacitaire de tels événements. « Nous avons un sujet de contentement comme le retour de la clientèle touristique et son engouement profond pour un tourisme qui laisse la place à l’art de voyager, de s’imprégner pleinement de notre gastronomie, de notre vin et de la richesse de notre patrimoine », a déclaré Patrick Jacquier à l’occasion des vœux de l’UMIH 21.

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