En juillet 2024, le siège de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin s’installera à Dijon, à l’hôtel Bouchu d’Esterno. Afin de réhabiliter le bâtiment, la ville a décidé d’augmenter le coût des travaux, passant de 11,5 à 17,3 millions d’euros. Un projet d’envergure, au service du rayonnement de la ville.
L’arrivée du siège de l’Organisation de la vigne et du vin (OIV) est l’un des plus gros projets de la ville de Dijon. La ville assoit ainsi davantage son rôle de capitale du vin par l’arrivée de l’OIV dans les travaux de réhabilitation de l’hôtel Bouchu d’Esterno.
François Deseille (MoDem) qui a présenté le rapport, justifie cette implication de la Ville par le retard des travaux, l’inflation du coût des matières premières et une révision du programme du chantier. Une révision qui concerne le repositionnement de la grande salle de réunion en amphithéâtre dans le sous-sol du bâtiment, le remplacement des menuiseries extérieures et l’installation d’un chauffage géothermique pour tenir compte de la hausse des coûts de l’énergie.
« Le projet est suivi par l’ABF (l’architecte des bâtiments de France, ndlr) », confirme le maire François Rebsamen. « On travaille pour l’avenir, on entretient un hôtel dont on a hérité en 2001 et dont personne ne savait quoi faire », continue-t-il. Par ailleurs, le jardin, jusqu’ici ouvert au public, sera privatisé, pour être rattaché au nouveau siège de l’OIV.
François Rebsamen a défendu le dossier en précisant que le montant sera partiellement amorti par le versement de loyer par l’OIV (d’un montant de 14,5 millions d’euros sur 50 ans). La majorité des conseillers municipaux restent convaincus que ce projet et l’arrivée de l’OIV auront un impact sur le rayonnement de Dijon. L’année prochaine, la capitale des Ducs accueillera le 45ème Congrès international de la vigne et du vin et ce sont 50 pays qui se rendront à Dijon pour l’occasion, dont des chefs d’État (lire notre article).