Sandrine Bouzekri : la dijonnaise de Koh Lanta revient sur son aventure

À la veille de la diffusion du premier épisode de la nouvelle saison de Ko Lanta, île au trésor, Sandrine, la candidate dijonnaise actuellement en vacances, nous a accordé un peu de son temps pour revenir sur cette aventure humaine exceptionnelle.

Sandrine Bouzekri, est une Dijonnaise de 33 ans, infirmière, mariée et maman de trois enfants. C’est aussi une championne de lutte. Elle a commencé à l’âge de 6 ans dans le club de lutte de Bretenière. Club à qui elle doit beaucoup et qui lui a transmis certaines valeurs.

Championne de France en 1996 elle est aujourd’hui dirigeante au club mais continue à s’entrainer les mardis soirs.

La lutte c’est une grande école où dès le début on vous transmet le respect, l’envie de se battre et d’aller plus loin, l’envie d’apprendre et la persévérance.

Des valeurs positives qui lui ont forgé son caractère et lui ont permis de s’affirmer avec plus de confiance en elle dans sa vie de tous les jours.

Koh Lanta, le jour où on pourra le faire ensemble ce serait génial !

À l’origine de sa participation à Koh Lanta, son frère qui l’a inscrite à l’émission et avec qui elle aurait rêvé de partager l’aventure. Dès l’instant où elle est contactée par la production, c’est l’engrenage. Une suite de rendez-vous, de castings, d’épreuves, de tests physiques ou encore d’examens médicaux. L’aventure pour elle vient de commencer.

Mais ce sont aussi les premières craintes. Celle de ne pas être à la hauteur et de ne pas savoir exactement ce que l’on attend d’elle une fois là-bas. Doutes vite dissipés.

Elle décide de s’entrainer un peu plus et fait appel aux entraineurs de lutte de son club de Bretenière. Elle y travaille plus le cardio et la musculation que la lutte. Elle va également courir plus intensivement en fonction de son emploi du temps.

En partant sur l’île de Koh Rong au Cambodge, où cette nouvelle saison a été tournée, Sandrine sait qu’elle ne souffrira pas de la faim car elle mange peu et a un rythme alimentaire assez particulier dû à son métier d’infirmière et son travail de nuit. Elle partait donc sereine sur ce point. En revanche concernant la célèbre épreuve de dégustation (insectes et autres vers), pas d’entrainement. Elle s’est dit que ça arriverait assez vite pour elle (rires).

J’étais prête à ne pas souffrir de la faim.

Beaucoup de choses sont difficiles sur place pendant Ko Lanta auxquelles on ne s’attend pas. Bien entendu on s’imagine ce que peut être Koh lanta mais quand on le vit c’est complètement autre chose.

Pour elle il y a eu deux moments très difficiles. Le première lors d’une épreuve de confort. On peut facilement imaginer qu’elle parle de celle donnant droit au coup de fil avec ses proches. Surtout quand on la sait attachée à ses enfants qui représentent le cœur de sa vie.

Le deuxième c’est l’absence de repères temporels en dehors du rythme des épreuves et des conseils.

Les nuits sont très longues, on n’a pas de repères temporels.

Effectivement c’est une chose que l’on a du mal à imaginer ici.

La lutte m’a permis de me sentir bien dans un groupe.

Interrogée sur le fait de savoir si un sport individuel comme la lutte pouvait être un avantage « stratégique », Sandrine nous explique que sur ce Koh Lanta, il y a eu une cohésion entre les candidats. Pour elle ça lui a parut simple car tous les candidats étaient sur la même longueur d’onde. Qu’au niveau de la stratégie, chacun était différent et que parfois il n’y en avait pas. On reste dans le vague. La production s’assure que rien ne sera dévoilé.

Quand on vit une expérience comme Koh Lanta, c’est vrai que c’est quelque chose de tellement magique qu’on a l’impression d’être en dehors du réel. La production met en place un sas de décompression de 3 jours où les candidats sont accompagnés et où il peuvent parler. Il y a également un suivi avec une psychologue à qui on peut parler. Cela nous permet d’aborder en douceur le retour à la réalité de notre vie.

Une autre difficile pour la dijonnais est que les candidats ne peuvent pas parler. Ils sont partis un certain temps, vus et vécus des choses, souvent extraordinaires, mais ils ne peuvent pas en parler. Pour elle, comme pour les autres à des degrés différents, c’est très dure.

Il n’y pas de mots pour expliquer ce que l’on a vécu. C’est tellement exceptionnel et magique. On le ressent tous de façon plus ou moins différente.

Mais l’avantage et le confort qu’il y a dans ce Koh Lanta, c’est que depuis la fin du tournage les 20 candidats sont restés en contact, se parlent et pour Sandrine, le retour à la réalité s’est fait rapidement.

Tant que les portraits des candidats n’étaient pas sortis, ça se passait simplement. Elle était partie de son travail, le temps du tournage, en expliquant qu’elle allait faire une mission dans l’humanitaire. Mais maintenant, il faut se justifier. Expliquer en restant vague. En dire le moins possible. Exercice difficile car l’envie de partager ce que l’on a vécue est forte. D’autant plus difficile qu’elle ne s’attendait pas à un tel engouement par rapport à sa participation.

Le supplice est pratiquement terminé, premier épisode ce vendredi à 20h55 sur TF1.

De notre côté nous sommes confiants et parions sur une place en finale. Comme elle le dit, elle n’est pas venue pour jouer mais pour gagner !