Maladie de Lyme : la Bourgogne-Franche-Comté la plus touchée par ces dangereuses tiques

Des tiques porteuses d’agents pathogènes peuvent transmettre la maladie de Lyme et sont surtout présentes dans certaines régions de France.

Le symptômes sont multiples : épuisement, paralysie, atteintes cardiaques ou neurologiques… La maladie de Lyme est redoutée et peut s’attraper après une piqûre de tique, notamment dans les forêts et zones naturelles.
L‘Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) a publié une étude sur les agents infectieux de ce dangereux acarien qui circule surtout sur la façade Est du pays.

Plusieurs régions très touchées, et notamment… la Bourgogne-Franche-Comté.

Selon cette étude, plusieurs régions françaises sont très touchées par des tiques potentiellement porteuses d’agents pathogènes. C’est la Bourgogne-Franche-Comté qui est la plus concernée, avec plus de 43% des tiques analysées porteuses d’un agent pathogène.

Viennent ensuite les régions Auvergne-Rhône-Alpes (37%), Provence-Alpes-Côte d’Azur, PACA (36%), Grand Est (35%), Hauts-de-France et Nouvelle-Aquitaine (32%), et Ile-de-France (33%).
La façade ouest du pays est clairement moins touchée par le phénomène : Centre-Val de Loire (27%), Bretagne (18%), Normandie (21%), Pays de la Loire (19%).

Les piqûres explosent dans les jardins de particuliers

L’étude montre également un changement dans les lieux de piqûres.
Entre 2017 et 2019, 28% des personnes se sont fait piquer dans un jardin privé en France. Le taux des piqûres dans ce lieu est passé à 47% entre mars et avril 2020 sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Face au risque de piqûres dans les jardins privés, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement a lancé une nouvelle étude réalisée dans la région de Nancy.

À partir d’un kit de prélèvement transmis à des foyers volontaires de la ville de Nancy et des communes voisines, plus de 200 jardins vont être investigués et vont permettre à des citoyens volontaires de participer à des recherches sur la présence de tiques.