La légumerie a officiellement été inaugurée ce 17 mai. Elle permettra la production de repas bio et sains à destination, dans un premier temps, des établissements scolaires.
« Cela fait depuis 2016 que le projet de la légumerie a été conçu et nous sommes ravis de voir sa concrétisation », confie Philippe Lemanceau, adjoint au maire de Dijon chargé de la transition alimentaire.
Ce mercredi 17 mai, le président de Dijon Métropole François Rebsamen a inauguré la légumerie située au Parc d’activités de Beauregard à Ouges (à quelques kilomètres au sud-est de Dijon), accompagné par quelques élus dont le 4ème adjoint au maire de Dijon mais aussi premier vice-président de Dijon métropole Pierre Pribetich, le directeur de la légumerie Stéphane de Lazzer et la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté Marie-Gute Dufray.
La légumerie est l’un des projets phares de la ville de Dijon et de Dijon Métropole, et pour cause : elle est un symbole de transition alimentaire. L’objectif est de fournir des repas sains et équilibrés dans les établissements scolaires.
La métropole travaille en étroite relation avec des producteurs locaux, afin de valoriser le travail local et le terroir de la région. Les producteurs sont issus de la plateforme Manger Bio Bourgogne-Franche-Comté qui regroupe divers agriculteurs travaillant de manière biologique.
La légumerie produira 2.000 tonnes de repas par an, ce qui représente 15 millions de repas en une année et traitera 60 tonnes de légumes pour 2023.
Pour l’instant, seule la cuisine centrale est cliente de la légumerie. Cependant, on peut facilement imaginer le recrutement d’autres producteurs bio et la distribution des repas dans d’autres lieux, en plus des établissements scolaires, comme le CHU ou l’école de Gendarmerie.
« La légumerie est la pierre angulaire de notre processus ProDij »- François Rebsamen.
ProDij, la marque fédératrice soutenue par L’État
La venue de la légumerie a une incidence sur la qualité des repas en promouvant le « mieux produire pour le mieux manger ». Cela fait partie du projet ProDij, une stratégie de Dijon Métropole pour faire du territoire un démonstrateur sur la transition alimentaire, d’ici 2030.
La marque répond à plusieurs objectifs :
- environnemental et social : en apportant une alimentation saine pour tous et respectueuse de l’environnement ;
- économique : en développant les activités agro-alimentaires du territoire et assurant une juste rétribution des producteurs ;
- territorial : dans le but d’apporter un équilibre entre le monde urbain et le monde rural.
Ces objectifs passeront par des plans d’action comme la lutte contre le gaspillage alimentaire, la protection du foncier agricole ou encore par la promotion des secteurs d’activités alimentaires (agriculture, restauration) qui sont vecteurs d’emploi.
Dijon, une ville-exemple en terme d’innovation
La ville de Dijon et Dijon Métropole se font de plus en plus remarqués par leurs projets innovants : c’est le cas du projet RESPONSE, où Dijon l’une des deux « villes pilote » (avec Nantes) au niveau européen en ce qui concerne la transition énergétique (lire notre article sur l’école Buffon, un exemple sur la transition écologique).
La légumerie entre dans cette idée d’apporter des solutions aux autres villes, mais également auprès des habitants de la métropole puisqu’elle servira aussi d’outils pédagogiques pour les écoliers. « Il y avait, parmi les invités, la ville de Langres qui semblait être très intéressée par le projet, des collègues de Charleroi (Belgique) également… et j’ai eu vent que Bordeaux aimerait voir la légumerie », conclut Philippe Lemanceau.
Dijon et sa métropole sont sous les feux des projecteurs et cela n’est pas prêt de s’arrêter.
Crédit photos : Emma Benyamine et Déböna Bélé/J’aime Dijon