Le Biscrocamp : créateur de convivialité

Voilà maintenant quelques mois que le Biscrocamp a investi notre territoire pour recréer du lien et du liant dans les villages, les entreprises et les événements. À l’origine de ces halles gourmandes itinérantes, Matthieu Honnorat, son fondateur, revient sur ce projet un peu fou qui fait revivre les fêtes champêtres de notre enfance.

Le 3 juillet dernier, J’aime Dijon devenait officiellement partenaire du Biscrocamp lors de son inauguration à Plombières-lès-Dijon. Le début d’une belle aventure qui prouve que pour créer de la convivialité, la recette est plutôt simple : quelques restaurateurs, un cadre champêtre, un peu de musique, une ambiance bonne franquette et surtout de l’humain.

Il fallait quand même y penser. Matthieu Honnorat l’a fait ! Entretien…

J’aime Dijon. Pouvez-vous nous parler de la genèse de ce projet ? Pourquoi avoir décidé de vous lancer ?

Matthieu Honnorat. Ça fait depuis que j’ai l’âge de 16 ans que je pense à un projet de ce type ; un projet qui a évolué au gré de mes expériences. Je suis issu d’une formation en communication événementielle, j’ai eu des expériences dans l’agroalimentaire, ensuite au sein de Shop In Dijon, puis à la Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon.

Après tout ce parcours, je me suis dit qu’il fallait que je prenne mon courage à deux mains et que je me lance ! Le 4 janvier, j’ai écrit les premières lignes du Biscrocamp et l’aventure était lancée. Le 3 juillet, le jour de l’inauguration, toute la recette venait de prendre vie.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore : le Biscrocamp, c’est quoi ?

C’est une halle gourmande/food-court itinérant qui va de village en village, d’événement en événement et d’entreprise en entreprise ; un événement autour de la gastronomie qui a pour objectif de recréer du lien entre nous tous. Ce sont des stands et des mange-debout placés de telle sorte que les personnes présentes sont obligées de se rencontrer.

À chaque étape, le Biscrocamp s’installe, fait découvrir, anime et repart. Un moment éphémère coupé du temps où les valeurs de partage renaissent

Le Biscrocamp : créateur de convivialité

Dès l’inauguration le 3 juillet, vous avez tout de suite vu que la recette fonctionnait ?

J’ai tout de suite été soutenu par la famille, les amis et les professionnels de la région. Le 3 juillet pour l’inauguration à Plombières-lès-Dijon, on avait à peine fini d’installer les structures à 17h et je me demandais vraiment dans quoi je m’embarquais. À 19h, la pluie est arrivée, et là, je me suis dit que c’était terminé.

Quelques minutes après, le soleil réapparaissait et j’ai vu tout le monde arriver – mon frère, mon parrain que je n’avais pas vu depuis 20 ans. Même si j’ai un trou noir de la soirée, j’ai tout de suite vu que le concept plaisait. Une impression qui s’est confirmée le 30 août avec l’apéro de rentrée de la CPME Côte-d’Or au jardin Darcy. Même s’il y a encore des améliorations à apporter, on se rend compte au bout de quelques mois que le projet fonctionne.

Votre concept plaît tellement que France 5 a décidé de s’intéresser au Biscrocamp lors d’un tournage…

C’était vraiment inattendu. Les équipes de France 5 m’ont appelé, car elles faisaient un reportage pour savoir si les halles gourmandes étaient réservées aux grandes villes. Et comme avec le Biscrocamp, je prouve le contraire, ils ne pouvaient pas mieux tomber. Ils sont venus me filmer pendant un événement à Genlis.

À 18 heures, il y avait déjà plus de 300 personnes présentes qui venaient découvrir le concept. C’était assez fou.

« L’humain et les rencontres sont vraiment au cœur de ce projet. » – Matthieu Honnorat

Quel bilan dressez-vous de ces six premiers mois de Biscrocamp ?

C’est vraiment très positif, que ce soit financièrement ou socialement. Je me rends compte que mon projet, qui est pensé pour remettre de l’animation dans les villages, les entreprises et les événements, fonctionne. C’est un concept qui nécessite aussi de constamment de se remettre en question et d’évoluer. L’humain et les rencontres sont vraiment au cœur de ce projet.

Qui sont les partenaires restaurateurs qui vous suivent sur ce projet ?

Il y a Sole di Sicilia, la Maison Dansard, l’amour du chou, le Rougail City, MyBuddha, les Trois Forgerons, Océane Café, Foodies, le Boludo, les ateliers des Dijonnaises, Au Petit Bonheur, Coffee Truck… On annonce tous les vendredis de nouveaux restaurateurs qui rejoignent l’aventure Biscrocamp et c’est un plaisir de pouvoir créer du lien et du liant entre eux.

Les prochains événements à venir ?

Le vendredi 27 octobre à partir de 18h, le Biscrocamp sera présent à l’Afterwork de la ligue de rugby de Bourgogne-Franche-Comté. Ça se déroulera à Beaune, au 8 chemin des Mariages et il y aura de nombreuses animations comme un tournoi de rugby à 5 et à 7.Plus de 1.500 personnes sont attendues pour un moment de convivialité.

Le Biscrocamp aura aussi une très grande place au sein de la Foire internationale et gastronomique de Dijon, ainsi qu’au Marché de Noël de Genlis.

La suite au prochain épisode…