Le dimanche 10 novembre aura lieu la toute première édition de la course solidaire, La Foulée des Mots. Ce rassemblement festif et sportif aura lieu autour du Lac d’Arc-sur-Tille et a pour objectif de soutenir la biographie hospitalière.
L’association Traces de Vies, organisatrice de la course, s’est donnée pour mission, depuis plus de 10 ans, d’accompagner par l’écriture des personnes en fin de vie, personnes âgées ou atteintes de maladies, enfants en soins palliatifs ou gravement malades. Ceci permet de :
- Lutter contre l’isolement des personnes malades et/ou en fin de vie,
- Améliorer la qualité de vie de ces personnes et de leurs proches,
- Soutenir le personnel soignant en offrant un service complémentaire.
« Chacun imagine son livre comme il le souhaite, nous ne sommes que les mains qui accompagnent leurs idées et leurs mots » Hélène Robert, biographe de l’association Traces de Vies.
Pour chaque patient, ce sont jusqu’à 10 exemplaires qui sont édités, à son attention et celle de ses proches. Apporter de la résilience, de l’apaisement et de la compréhension, c’est en ce sens que l’association Traces de Vies existe.
« A travers la biographie hospitalière, nous proposons un accompagnement par l’écriture avec ses vertus thérapeutiques, en complément d’un dispositif de soins au sein d’un parcours médical, précise Hélène Robert, représentante de l’association. Parfois, ce sont des livres illustrés, notamment dans le cas des patients enfants. Chacun imagine son livre comme il le souhaite, nous ne sommes que les mains qui accompagnent leurs idées et leurs mots ».
Des idées, des mots, un événément
La Foulée des Mots se traduit par deux courses (5km et 10km) et une marche (5km) autour du Lac d’Arc-sur-Tille, le dimanche 10 novembre (plusieurs départs prévus). L’objectif est en réalité double : faire connaître la biographie hospitalière et récolter des bénéfices afin de continuer à éditer des livres.
« Les personnes qui œuvrent aux côtés des patients sont formées par l’association, explique Hélène Robert. En effet, il faut être prêt à aller au contact de la maladie, et prêt à recevoir ce que la personne va souhaiter écrire, pour elle comme pour ses proches, en retranscrivant fidèlement ses émotions et ses mots ».