Ce mardi 29 août, le maire de Dijon, François Rebsamen s’est rendu dans plusieurs écoles dijonnaises. Une visite annuelle pour constater l’avancée des travaux, correspondant au projet Ambition éducative 2030, qui allie confort des élèves et transition écologique et énergétique.
C’est une rentrée active pour les élus municipaux et le maire de Dijon. Ce mardi 29 août, François Rebsamen, accompagné de plusieurs élus, dont Franck Lehenoff, adjoint chargé à l’éducation, s’est rendu dans trois écoles dijonnaises pour constater l’avancée des travaux réalisés au cours de l’été : les groupes scolaires Colette, Joséphine Baker et Victor Hugo.
Des travaux entrepris dans le cadre du projet Ambition éducative 2030, voté en conseil municipal en 2021, dont l’objectif est de rénover 76 établissements scolaires d’ici 2030. L’objectif ? Rendre les établissements scolaires moins énergivores en réalisant des travaux tournés vers l’efficacité énergétique et la protection thermique.
« C’est une priorité d’améliorer le cadre de vie de nos enfants. Le but est de rénover les écoles en les isolant thermiquement afin de correspondre aux attentes de la lutte contre le réchauffement climatique », explique François Rebsamen. « Il y avait des infiltrations d’eaux, notamment dans les écoles de la Fontaine d’Ouche qui en plus ont des toits plats, ce qui complique les conditions d’évacuations. Cela devenait urgent de réaliser ces travaux et depuis 2005 nous sommes sur des travaux à répétition pour réparer les écoles », continue le maire.
Le montant des travaux pour les 76 établissements s’élève à 75 millions d’euros, dont 6,2 millions ont déjà été utilisés pour ces rénovations depuis le début de l’année.
Le groupe scolaire Colette au cœur des rénovations énergétiques
Tout comme l’école Buffon en février dernier dans le cadre du projet européen RESPONSE (lire notre article), le groupe scolaire Colette situé au quartier de la Fontaine d’Ouche a subi plusieurs travaux afin de gagner en autonomie énergétique.
Pour un total de 3,6 millions d’euros, les travaux effectués ont permis par exemple l’isolation extérieur du bâtiment ainsi que du toit terrasse et des planchers bas, l’installation d’une ventilation mécanique à récupération d’énergie ou encore la mise en conformité du réseau électrique. Il y a eu plusieurs rénovations intérieures comme la pose de nouveaux plafonds, le remplacement des sanitaires, des plantations dans les îlots de fraîcheur, etc. Le groupe scolaire bénéficie également d’un déploiement numérique dans ses outils pédagogiques, avec notamment de grands écrans tactiles.
Une rénovation totale du groupe scolaire Joséphine Baker
Le groupe scolaire Joséphine Baker ne sera pas totalement rénové avant 2027. Celui-ci va subir une transformation de ces bâtiments datant des années 1870. Pendant quatre ans, le bâtiment connaîtra deux phases de travaux pour un montant de 14 millions d’euros. La première phase concerne la rénovation de l’école maternelle et du restaurant. La ville a lancé un concours afin de déterminer quelle architecte se chargera des travaux, dont on ne connaîtra le résultat qu’au cours de l’automne 2023. La deuxième phase concerne la rénovation de l’école élémentaire. Plusieurs travaux de désamiantage ont eu lieu dans le groupe scolaire.
Lors des travaux, les 230 élèves seront reçus à l’école Tivoli, située non loin de Joséphine Baker.
Le groupe scolaire Victor Hugo à l’heure de la désimperméabilisation
L’accent est placé sur la végétalisation au sein du groupe scolaire Victor Hugo. Pour cette deuxième phase de travaux, des rénovations de désimperméabilisation vont être effectuées dans l’établissement, avec la mise en place de pavés infiltrants afin de récupérer les eaux pluviales. Des arbres vont être également plantés pour favoriser des îlots de fraîcheur et des carrés potagers seront installés.
Des rénovations ont été réalisées sur les bâtiments, comme l’aménagement de l’école maternelle et le restaurant scolaire ou encore la création d’un accueil de loisir de 380 mètres carrés dont les travaux se termineront en octobre 2023. Le coût des travaux s’élèvent à plus de 2,3 millions d’euros.
Concernant l’école Champollion, qui avait subi de lourdes dégradations pendant les émeutes après la mort du jeune Nahel, les travaux sont désormais bientôt terminés. Le coût de cette reconstruction s’élève à 550 000 euros. Les élèves pourront être accueillis dès la rentrée, malgré trois classes restant encore à rénover.