En septembre 2024, Ferrandi Dijon s’est placé encore un peu plus comme l’un des grands acteurs de la reconversion professionnelle et de la gastronomie française, en ouvrant des cursus en CAP cuisine et pâtisserie.
Ils sont pharmaciens, vétérinaires, commerciaux, journalistes ou même étudiants… De 20 à 60 ans, seize élèves en pâtisserie et quatorze en cuisine ont décidé de changer de vie professionnelle et d’intégrer les deux classes CAP du campus dijonnais de Ferrandi.
Depuis septembre, ils apprennent les bases de la gastronomie française entre cuisson, taillage et feuilletage. « Il est important de les apprendre et de bien les maitriser avant d’aller plus loin. Un fond de sauce, ça fait le plat », explique Stevy Antoine, responsable des programmes à Ferrandi Dijon.
S’il existe déjà à Paris, ce programme est une nouveauté dans la capitale ducale. « On a choisi un rythme différent et on essaye de privilégier les entreprises locales », précise le responsable, aussi professeur de pâtisserie. Les élèves se forment pendant quatorze semaines dans les locaux de la Cité internationale de la gastronomie et du vin pour se préparer aux exigences du quotidien d’une cuisine ou d’une pâtisserie dans laquelle ils seront en stage encore pendant quatorze semaines.
Des profils variés, mais tous passionnés de gastronomie !
Dijonnaise, Amélie intégrera la célèbre boutique Beurre Noisette de Fabrice Gillotte : « J‘étais agente immobilière et ça ne me plaisait plus. Ce qui me plaisait vraiment, c’était la pâtisserie. J’ai toujours cuisiné et pâtisser (…) J’ai hâte de commencer en stage !« .
Après avoir subi un licenciement économique, Laurence, commerçante pendant près de 25 ans, a choisi de se reconvertir et travaillera à La Rôtisserie du Chambertin. « Je suis fille de restaurateur et une passionnée de cuisine. Un bon poulet, une bonne potée, une soupe à l’oignon… J’aime la gastronomie simple et traditionnelle ».
Étudiant en économie, le plus jeune de la promotion, Taddeo, a quitté le sud pour vivre sa passion à Dijon, dans la « prestigieuse École Ferrandi ». « J’ai toujours baigné dans la cuisine et mes parents tiennent un restaurant franco-italien à Marseille. Mon plat préféré c’est un plat emblématique du nord de l’Italie, les passatteli : des œufs, du pain et du parmesan cuits dans un très bon bouillon (…) Je fais aussi beaucoup d’expériences ! La veille de mon examen en classe prépa, je testais la torréfaction des amandes ».