Découvrez ou redécouvrez Dijon au travers de photos anciennes. La Société de transport de la région dijonnaise… qu’on appelait tout simplement (et affectueusement) la STRD.
L’histoire de la STRD est bien plus vieille que les bus rouges ou jaunes des années 60, 70, 80, 90 et 2000 que vous avez peut-être connus !
Tout a commencé en 1880, quand les premiers tramways tirés par des chevaux sillonnaient les rues de Dijon, apportant une nouvelle façon de se déplacer rapidement en ville et aux alentours, marquant ainsi les premiers pas d’un réseau qui allait devenir indispensable à la vie dijonnaise.
En 1895, Dijon a fait un grand pas en avant dans la modernité : l’électricité était de plus en plus présente depuis son apparition au début des années 1880 et les tramways électriques sont apparus. Plus qu’un moyen de transport « futuriste » pour l’époque, ils étaient le symbole par excellence du progrès et de l’innovation, à Dijon et partout en France. Ainsi est née la Compagnie des Tramways Électriques de Dijon.
Au début des années 50, les tramways ont cédé leur place aux trolleybus, jugés plus élégants et bien plus silencieux, avec plus de facilité à tisser les liens entre les différents quartiers de Dijon.
Dans les années 1960, les trolleybus ont été remplacés à leur tour par les bus, qui offraient plus de flexibilité. La ville commençait vraiment à s’étendre, les voitures étaient trop nombreuses dans un centre-ville qui étouffait, le centre commercial de Quetigny venait à peine d’être terminé… Ce nouveau moyen de locomotion et de transport répondait parfaitement aux besoins croissants de mobilité des Dijonnais.
Naissance de la STRD.
C’est à ce moment-là, en 1965, que l’on a décidé de créer la Société de Transport de la Région Dijonnaise, la STRD.
En 1972, devant le nombre de bus en circulation grandissant, un nouveau dépôt est inauguré à Chenôve, ce qui facilitait les opérations du réseau. (D’ailleurs, cet ancien dépôt est encore visible quand on longe l’avenue Rolland Caraz, à proximité de Super U, Buffalo Grill et Brico Dépôt…)
En 1974, le réseau STRD a atteint un record avec près de 17,7 millions de passagers par an. Deux ans plus tard, une restructuration majeure est réalisée, introduisant dix nouvelles dessertes de minibus. En 1978, la rue de la Liberté est interdite à la circulation des voitures (sauf entre 22h30 et 6h30 le lendemain) et pouvait voir circuler les premiers bus articulés. En 1988, pour célébrer les 100 ans des transports urbains dijonnais, une nouvelle ligne de soirée a été créée, suivie des bus’Class pour les ramassages scolaires en 1989.
Les années 90 ont vu une expansion continue du réseau, avec de nouvelles lignes et services. En 1999, une autre restructuration a permis d’intégrer de nouvelles communes comme Marsannay-la-Côte, Perrigny et Ouges. Le début des années 2000 a été marqué par l’introduction de la technologie GPS, permettant ainsi d’afficher le temps d’attente en temps réel entre chaque passage, et de la vidéosurveillance dans les bus.
Fin de la STRD, naissance de Divia
En 2004, la STRD a cédé la place à Divia, le nouveau nom commercial du réseau. En 2012, après de lourds et longs travaux, les Dijonnais ont assisté au grand retour du tramway, avec deux lignes modernes et écologiques, qui ont redessiné le visage urbain de Dijon.
Aujourd’hui, le réseau Divia compte 30 lignes et permet de se déplacer dans les 23 communes de Dijon métropole.
D’autres photos à retrouver sur…
Pour rappel, Flavien du site internet DijonAvant.com dispose d’une collection de photos anciennes de Dijon et de son agglomération, de cartes postales anciennes et semi-modernes, de documents anciens ou de vieux plans.
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Crédit photos : Flavien Raclot|DijonAvant.com ; Bibliothèque municipale de Dijon ; Jean-Henri Manara ; Nicolas Salin | OctUp! | J’aime Dijon