De la peinture à la photographie, en passant par la sculpture, laissez-vous envoûter par cet univers onirique et poétique que propose l’artiste dijonnaise, Alexandra De Prinsac.
L’avez-vous vu à Dijon, ce petit personnage dessiné sur les murs ? « Ah c’est vous la chèvre morte ! » Une phrase souvent soufflée à l’oreille d’Alexandra De Prinsac. À travers l’exposition qu’elle tient dans les locaux de la Ferronnerie jusqu’au 22 septembre, cette artiste dijonnaise propose des œuvres poétiques inspirées de la rue, avec un trait vif et imprécis.
Alexandra De Prinsac, ce sont des visages, doux, accompagnés par des phrases, des mots, forts de sens, tantôt lyriques, tantôt brutaux, qui invitent à la liberté, à l’amour, à la révolte.
Elle est revenue à ses premiers amours
Originaire de Dijon, Alexandra de Prinsac intègre en 1999, le célèbre squat d’artistes situé rue de Rivoli à Paris, « chez Robert électron libre », devenu aujourd’hui « l’after squat », officialisé par la ville de Paris. En 2021, elle revient à ses premiers amours : Dijon.
Alors à la recherche d’un atelier, elle constate que de nombreuses maisons vouées à la destruction sont abandonnées. C’est ainsi qu’elle commence un ouvrage de mémoire du paysage urbain qui fait partie intégrante de sa démarche artistique, et se traduit sur des chantiers de démolition, des gravas oubliés, des matelas abandonnés dans les rues ou des murs bientôt tombés.
Informations : exposition Alexandra de Prinsac, La Ferronnerie (2 Rue Auguste Comte à Dijon).
Horaires : du mardi au vendredi (10h à 19h), samedi (10h à 22h) et dimanche (11h à 18h).
©Photo : Alexandra de Prinsac