Vœux de la CPME 21. Dijon et les entreprises renforcent leur partenariat

Vœux de la CPME 21. Dijon et les entreprises renforcent leur partenariat

Dans un contexte économique incertain sur le plan national, la maire de Dijon Nathalie Koenders et le président de la CPME 21 Geoffroy Secula ont tenu à rappeler l’importance de leur partenariat pour la vie économique locale, lors de la cérémonie des vœux à l’hôtel de ville, ce lundi 6 janvier.

Malgré la crise budgétaire nationale, la ville de Dijon et sa métropole, qui a passé la barre symbolique des 100.000 emplois privés, continuent de maintenir le cap au niveau des investissements afin de consolider son rôle de capital économique régionale et de deuxième plus grande métropole intermédiaire (suivre le lien), dans un monde en plein changement, notamment en matière environnementale.

Un contexte local favorable aux investissements et à l’emploi

En plus des grands projets d’aménagement et d’embellissement de la ville de Dijon tels que la réhabilitation de l’Hôtel Bouchu dit d’Esterno, le réaménagement de la place du 30 octobre et l’embellissement de l’axe Monge-Bossuet, la métropole a engagé un effort supplémentaire pour les travaux de voirie en rehaussant le budget à hauteur de 75 millions d’euros jusqu’en 2026. La capitale ducale devrait de nouveau faire appel aux différents corps de métiers de la construction, mais aussi du bâtiment, pourtant en difficulté.

Vœux de la CPME 21. Dijon et les entreprises renforcent leur partenariat
© Edgar Charchaude / J’aime Dijon

« La métropole investit massivement sur les projets de décarbonation. La rénovation énergétique des bâtiments en France pourrait générer au moins 170.000 nouveaux emplois d’ici 2030. Si nous avons l’ambition d’honorer notre titre de métropole écologique, cela ne se fera pas sans la CPME, a déclaré Nathalie Koenders, maire de Dijon et première vice-présidente de Dijon Métropole. Nous sommes bien conscients que la commande publique représente des débouchés pour les entreprises et un gisement important pour vos activités. Je peux vous faire part de chiffres sans équivoque. En 2024, trois quarts des marchés notifiés relatifs aux travaux de la ville, et plus de la moitié de ceux de la métropole étaient confiés à des entreprises situées en Côte-d’Or ».

« Le comité de gouvernance économique mis en place par la métropole de Dijon, nous permet de régulièrement faire le point sur le besoin des entreprises, a constaté Geoffrey Secula, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) de Côte-d’Or. Nous saluons les projets structurants et notamment l’accueil du siège de l’OIV qui a été inauguré cette année et qui permet de faire rayonner notre métropole et les vins de Bourgogne dans le monde entier ».

Les TPE et PME demandent plus de visibilité, de lisibilité et de stabilité au niveau national

Alors que les petites et moyennes entreprises constituent plus de 99 % du tissu entrepreneurial, Geoffroy Secula regrette la situation économique que traverse la France : « 66.000 entreprises ont mis la clef sous la porte ces 12 derniers mois contre 45.000 en moyenne ces dix dernières années. Les deux tiers ont un problème de trésorerie (…) Se contenter d’augmenter les recettes en taxant davantage les entreprises et en alourdissant encore le coût du travail serait tout simplement suicidaire pour notre pays ».

« De nombreux patrons perdent leur motivation, réduisent les investissements et les embauches, transfèrent leur trésorerie dans d’autres pays et certains parlent même de faire la grève des impôts. La CPME 21 n’y est évidemment pas favorable, en étant une fois de plus responsable, et espère le retour à la stabilité, ajoute le patron de la confédération. Les entrepreneurs ont besoin de retrouver de la visibilité et de la lisibilité, mais aussi de la stabilité car nous devons soutenir celles et ceux qui font l’économie et la vie de notre pays ».

Un appel auquel a répondu la métropole dijonnaise sur le territoire. « La métropole continue de représenter un pôle de stabilité locale en maintenant les mêmes taux d’imposition pour la neuvième année consécutive. Nous agissons pour garantir une fiscalité directe prévisible et un taux toujours inférieur à la moyenne nationale des autres métropoles », a déclaré Nathalie Koenders.