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L’université de Bourgogne : un projet européen et écologique

Réélu à la tête de l’université de Bourgogne, le président Vincent Thomas a présenté l’équipe de gouvernance, ainsi que le projet de son nouveau mandat, vendredi dernier.

Réélu à la présidence de l’université de Bourgogne (suivre notre lien) avec une très large majorité de 24 voix pour et 4 contre, Vincent Thomas a présenté la nouvelle équipe de gouvernance, ainsi que les objectifs de son prochain mandat, vendredi dernier. Soutenu par la liste « Ensemble pour une université européenne et engagée », il ne fait nul doute que le président et la nouvelle équipe poursuivront les efforts réalisés lors du précédent mandat pour faire de l’université de Bourgogne, un établissement européen à vocation internationale, en accord avec son temps, notamment en matière environnemental. « L’université n’est pas une tour d’ivoire, elle est par nature, par essence, un espace qui est ouvert sur l’extérieur, à celles et ceux qui souhaitent y entrer. Cet esprit d’ouverture est indispensable pour s’imprégner des évolutions de la société », a confirmé Vincent Thomas.

Des ambitions européennes et internationales

Reconnue par le classement de Shanghai depuis plusieurs années, l’université de Bourgogne mène une politique de renforcement des liens avec plusieurs partenaires internationaux, notamment au sein de l’alliance européenne FORTHEM, dont elle est membre fondateur, et coordinatrice depuis un an. Au sein de celle-ci, l’université de Bourgogne a su nouer des relations privilégiées avec plusieurs établissements, notamment l’université de Mayence, dont la ville, jumelée avec Dijon, accueille la Maison de Bourgogne-Franche-Comté, représentation culturelle de la région. La volonté affichée par la direction est de poursuivre le développement de ces relations européennes, mais également au-delà afin de faciliter la mobilité des étudiants et la construction de programmes et de cursus internationaux.

« L’université de Bourgogne bénéficie d’un corpus d’au moins 350 conventions internationales avec des établissements du monde entier, sur tous les continents, a rappelé le président réélu. La nouvelle équipe souhaite construire un site universitaire d’avenir qui affiche son ambition européenne et internationale ». Ce nouveau site sera incarné par un établissement public expérimental (EPE), opérationnel dès le 1er janvier 2025. L’université de Bourgogne deviendra donc l’Université Bourgogne Europe et élargira son périmètre en intégrant des établissements qui adopteront un projet commun (suivre notre lien), dont le campus de Dijon de Sciences Po, la BSB, l’École supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne (ESAAB), les écoles d’ingénieurs CESI, ESEO et ESTP, le CHU de Dijon, le Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc, ainsi que le CROUS de Bourgogne-Franche-Comté.

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Un engagement en faveur de la transition écologique et energétique

« Nous avons la conviction que l’université est aujourd’hui un acteur au service de la société », a déclaré Vincent Thomas qui a également annoncé la création d’une vice-présidence en charge du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). L’un des sujets majeurs que nous prenons à coeur et que nous marquons dans la structuration de cette nouvelle gouvernance est la transition écologique. Ce sujet est abordé et enseigné dans nos amphithéâtre de plus en plus, avec l’ambition qu’il devienne majeur à toutes les étapes de formation ». Cette ambition est pleinement inscrite dans la continuité de ce qui a déjà été réalisé précédemment, notamment dans un contexte de crise énergétique, avec la mise en place d’un plan de sobriété, il y a près de 18 mois. L’université de Bourgogne a réussi à baisser sa consommation en électricité de 2% et en eau de 12% sur l’année 2023.

L’université de Bourgogne partage le même objectif de transition que Dijon Métropole, pionnière en la matière (suivre notre lien). Plusieurs projets sont en préparation dont l’installation d’ombrières avec panneaux solaires intégrés qui permettront à l’université de produire sa propre électricité. L’établissement est également en discussion avec Elithis et Dijon Métropole pour un plan de construction de logements étudiants à énergie positive.

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