Ce 26 septembre, François Rebsamen a réuni la presse et les acteurs du tourisme de la métropole pour faire le bilan de cette saison 2025. Malgré une légère baisse de fréquentation durant les Journées Européennes du Patrimoine, les chiffres du tourisme dijonnais s’équilibrent.
Clap de fin pour la saison touristique dans la métropole de Dijon, après un week-end consacré au patrimoine qui a comptabilisé 45 000 visiteurs, un chiffre en baisse de 12 % par rapport à 2024. Malgré la forte fréquentation d’un samedi gorgé de soleil, le mauvais temps du dimanche a eu raison des statistiques des Journées Européennes du Patrimoine. Pas de panique, la saison touristique 2025 reste tout de même un succès pour la ville et ses acteurs.
Tourisme de loisir
Cette année encore, la fréquentation des musées est à la hausse. Malgré leur entrée gratuite, ce ne sont pourtant pas eux qui ont accueilli le plus de visiteurs. En tête du classement se trouve l’incontournable Tour Philippe le Bon.
Plus de 110 000 touristes se sont rendus à l’office de tourisme de la ville entre le 1er juin et le 31 août. Ce chiffre, en hausse de 0,2 % par rapport à l’année dernière, confirme le relatif équilibre de fréquentation. Tout en confirmant son attractivité, Dijon continue de faire face au surtourisme évoqué par le président de la métropole comme un risque à surveiller.
Tourisme d’affaires
Le bureau des congrès, considéré comme « une vitrine d’ambition » par François Rebsamen, a accueilli, en 2025, 129 évènements. Ceux-ci ont généré près de 50 millions d’euros de retombées économiques locales. En restructurant le Parc des Expositions, la métropole espère attirer plus de congrès, améliorant ainsi son rayonnement et son attractivité. Cette ambition joue aussi un rôle dans la stratégie migratoire évoquée par le président de la métropole au titre de l’anticipation d’une potentielle baisse de la natalité.
Liaisons interrégionales
Pour renforcer une attractivité qui permet, selon François Rebsamen, à 98 % des habitants d’être heureux, les liaisons interrégionales ont un grand rôle à jouer. À l’heure actuelle, la plupart des visiteurs français viennent des régions limitrophes à la Bourgogne (Île-de-France, Rhône-Alpes, Grand Est). François Rebsamen assure l’importance qu’aurait une liaison entre Dijon et Marne-la-Vallée dans l’attractivité de la métropole pour le versant ouest du pays. En attendant, il faudra se contenter du TGV entre Dijon et Roissy–Charles-de-Gaulle : une ligne attendue qui devrait voir le jour en 2028.