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De Marseille à Paris en passant par Dijon, des milliers de manifestants pour l’emploi

Des milliers de personnes ont manifesté ce jeudi 4 février 2021 pour l’emploi et la défense des services publics, à l’appel de la CGT notamment, de Marseille à Rennes, en passant par Dijon et Paris, où le cortège s’est élancé vers 14h30, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Des milliers de personnes ont manifesté ce jeudi 4 février 2021 pour l’emploi et la défense des services publics, à l’appel de la CGT notamment, de Marseille à Rennes, en passant par Dijon et Paris, où le cortège s’est élancé vers 14h30, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Derrière une banderole de tête affichant « emplois, salaires, temps de travail, retraites… relançons le social », les manifestants ont quitté la place de la République en direction de celle de la Nation.

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Cette manifestation fait partie des quelque 165 initiatives recensées dans toute la France par les organisateurs avec, aux côtés de la CGT, Solidaires, la FSU et plusieurs organisations de jeunesse.

Portant un masque « culture en danger », le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez a plaidé pour la réouverture des lieux culturels avant le départ de la manifestation. Face au risque que la journée de jeudi mobilise peu, il a expliqué que des salariés craignaient de descendre dans la rue « parce qu’il y a le contexte sanitaire », mais « ce n’est pour ça que la colère et les mobilisations ne sont pas à la hauteur ».

« On est dans une dynamique qui peut paraître lente dans une période où tout est compliqué » mais la manifestation est « le sommet de l’iceberg en terme de colère sociale », a jugé Simon Dutreuil (Solidaires).

Pour Benoit Teste (FSU), « le gouvernement s’appuie sur (un) discours du bon sens, mais ce n’est pas vrai: il fait des choix qui vont entraver l’avenir. On le voit sur les étudiants, les hôpitaux… ».

« Les étudiants ne peuvent pas manger, se loger, se chauffer, on est dans une situation extrême », a déclaré de son côté Mélanie Luce, présidente de l’Unef, réclamant « des réponses à notre détresse psychologique ».

A Dijon, le rendez-vous était fixé à 14h place de la Libération où le cortège (entre 350 et 500 manifestants) a défilé en direction de la place de la République. Des syndicats mais aussi des étudiants étaient présents pour exprimer leur mécontentement.

A Nantes, les organisateurs ont décompté près de 2.500 participants (1.700 selon la police). La manifestation a démarré avec un « die-in »: plusieurs personnes se sont allongées au sol tandis qu’une personne scandait au mégaphone « alerte générale, la culture meurt ».

« Winter is coming. C’est le grand froid dans les collèges et les lycées de l’Education nationale parce qu’avec Blanquer, c’est la dèche », a dénoncé un militant syndical dans les rangs de la manifestation de Marseille, qui a rassemblé 2.800 personnes selon la préfecture de police.

A Rennes, ils étaient 1.500 selon la CGT (1.100 selon la police), aux cris de « à bas le capitalisme », ou encore « aucun licenciement, augmentation de tous les salaires ». Des drapeaux de FO, qui n’appelait pas à se joindre à cette journée, émaillaient le cortège rennais.

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