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La ville de Dijon a commémoré le 79e anniversaire de sa libération

Ce lundi 11 septembre, les autorités civiles et militaires, les organisations d’anciens combattants, de résistants et de victimes de la déportation ainsi que des jeunes Dijonnais ont vécu ensemble un véritable moment de partage, de mémoire et d’Histoire en commémorant le 79ème anniversaire de la libération de Dijon. Désireux de renforcer les relations européennes, Francois Rebsamen avait invité son homologue britannique de York à se joindre à l’événement.

La cérémonie a réuni toutes les générations pour rendre hommage à la résistance, ainsi qu’aux forces armées qui ont libéré Dijon le 11 septembre 1944 de quatre années d’occupation nazie.

Le travail de mémoire

À cette occasion, le maire de Dijon et président de Dijon Métropole, François Rebsamen, a souligné l’important travail réalisé par les organisations en présence pour que la transmission de la mémoire se fasse auprès des plus jeunes. Par ailleurs, le lord-maire de York, Chris Cullwick, était présent pour participer à cette commémoration et célébrer le 70e anniversaire du jumelage entre Dijon et sa ville. Le britannique s’est dit « honoré et touché d’avoir écouté les récits de cette époque avec des jeunes et des moins jeunes qui partagent la valeur de liberté ». En effet, lecture avait été faite de correspondances du résistant déporté de Côte-d’Or, Henri Mosson – présent à la commémoration avec son arrière-petit-fils – et de sa famille. Un extrait de l’ordre du jour n°1 du Général de Lattre de Tassigny, commandant la 1re armée française qui a participé à la libération de Dijon, a aussi été lu avant que le Chant des partisans et la Marseillaise ne résonnent dans le Jardin Darcy.

La paix européenne

François Rebsamen avait choisi d’inviter son homologue Chris Cullwick pour « rappeler le rôle majeur des forces britanniques dans la libération de la France et de l’Europe » et s’inscrire dans la continuité de l’un de ses prédécesseurs, le chanoine Kir, qui, en son temps, avait fait du jumelage un moyen de construire des relations ouvertes et amicales entre différentes villes européennes pour garantir la paix sur le Continent. Le maire de Dijon a confirmé cet objectif de paix dans son discours concluant la matinée au palais des ducs. « De ce passé où tant de sang et de larmes ont coulé, un grand rêve de paix est né. Loin d’être un acquis, l’affirmation de la paix est le plus grand des combats », a ajouté François Rebsamen, en citant Jean Jaurès, au moment de penser à la « population ukrainienne qui se bat depuis plus d’un an au nom de l’indépendance de son pays, de la paix et de la démocratie« . Le lord-maire de York a quant à lui rajouté qu’il était de notre « responsabilité » de préserver cette paix. Il s’est aussi réjouit du renforcement des liens de York avec Dijon. Pour les entretenir, une délégation dijonnaise est attendue de l’autre côté de la Manche à la fin du mois.

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