Décès d’Henri Mosson, survivant des camps nazis et témoin dijonnais

Décès d’Henri Mosson, survivant des camps nazis et témoin dijonnais

Henri Mosson, survivant des camps nazis et figure de la mémoire dijonnaise, est décédé à quelques jours de ses 102 ans. Tout au long de sa vie, il a transmis son expérience avec dignité et sobriété, refusant toute mise en avant personnelle.

Dijon perd une figure emblématique de la mémoire de la déportation. Henri Mosson, survivant du camp de Dachau, est décédé à quelques jours de son 102ᵉ anniversaire. Tout au long de sa vie, il a choisi de témoigner avec sobriété, refusant toute forme d’héroïsation, et de transmettre son expérience aux jeunes générations.

François Rebsamen, président de Dijon métropole, lui a rendu hommage : « J’ai appris avec une profonde émotion le décès d’Henri Mosson, survenu à quelques jours de son 102ᵉ anniversaire. Henri Mosson était un homme d’une immense dignité. Déporté, survivant des camps de concentration nazis, il a traversé l’horreur sans jamais céder à la haine ni à la tentation de l’héroïsation. »

Lors de son centième anniversaire en janvier 2024, Henri Mosson avait reçu la Légion d’honneur. « Jusqu’au bout, son message est resté d’une grande clarté : résister, ne pas dévier, chercher la paix », rappelle François Rebsamen. Avec sa disparition, Dijon perd un témoin essentiel de son histoire et un porte‑voix précieux de la mémoire de la déportation.