La ville de Dijon offre 56 000 protections hygiéniques

La ville de Dijon apporte son soutien aux femmes pour qu’elles disposent gratuitement de protections hygiéniques. Le centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville offre plus de 56 000 protections à 9 associations locales qui les redistribueront à leurs bénéficiaires.

 

1,7 million de Françaises (sondage IFOP pour Dons solidaires du 19 mars 2019) sont victimes de précarité menstruelle. La précarité menstruelle désigne les difficultés économiques de nombreuses femmes (travailleuses pauvres, sans- abri, étudiantes…) à se procurer des protections périodiques. Faute de moyens financiers pour en acheter, elles sont contraintes de les confectionner elles-mêmes ou de rogner sur une autre dépense. Or, cette précarité peut engendrer des risques pour la santé. Manquer de protections et par conséquent ne pas en changer assez souvent peut conduire à toutes sortes d’infections, à des chocs toxiques dans les cas les plus graves. Des conséquences physiques et psychiques sont aussi à déplorer.

La lutte contre toutes les formes de précarité, et plus que jamais dans ce contexte de crise sociale liée à la Covid-19, est l’une des grandes priorités de la ville de Dijon. Savoir qu’en fin de mois, quand chaque euro compte, certaines femmes doivent choisir entre l’achat de nourriture et celui de protections périodiques, est inacceptable.

La municipalité s’engage dans la lutte contre la précarité menstruelle. 56 064 protections, achetées par le CCAS de la ville pour un montant de 9 965 €, viennent d’être offertes à 9 associations locales partenaires : ADEFO, Coallia, le Secours populaire, le Secours catholique, les Restos du cœur, Solidarité Femmes, la SDAT, le service social du CROUS et le centre de prévention santé de l’Université qui en feront bénéficier les femmes les plus démunies.

La municipalité, dont l’action dans la lutte contre les discriminations et en faveur de la diversité et de l’égalité professionnelle Femmes-Hommes est reconnue, souhaite mettre en évidence ce facteur supplémentaire de précarité. Il est de surcroît source de réelles inégalités entre les femmes et les hommes pour lesquels ce poste de dépense n’existe pas. Réaffirmer la place des femmes dans nos sociétés, des femmes les plus fragilisées en particulier, préserver leur dignité, voilà les combats menés au quotidien par la ville de Dijon.