Dans son édition de lundi soir, Le Monde vient de consacrer une double-page à la crise du commerce des centres-villes, sur la base d’études nationales réalisées par des cabinets spécialisés. Une carte de France le révèle sans ambiguïté : dans le Grand Est, seules Dijon et Strasbourg sont épargnées. Les signes du dynamisme et de l’attractivité du centre-ville de Dijon sont incontestables : la faiblesse du taux de vacance, la hausse de la fréquentation pendant le premier week-end des soldes (+ 30 % entre 2015 et 2016), le niveau du panier moyen dans les grands magasins, la hausse des flux piétons confirmée par les comptages ou l’implantation de nouvelles enseignes sont autant d’indices positifs. Malgré la concurrence du commerce en ligne, les rues et le marché de Noël ont attiré la foule en décembre, prouvant l’attractivité d’un centre-ville parfaitement accessible grâce aux transports en commun (tramway, bus, navette gratuite) et à des milliers de places de stationnement automobile qui seront, demain, encore mieux fléchées.
Si le centre-ville de Dijon résiste à la crise, c’est notamment grâce à notre stratégie volontariste visant à le dynamiser : piétonisation de grandes artères commerçantes (après Liberté et Godrans, ce sera Charrue et Piron en 2016) ; inscription du secteur sauvegardé au patrimoine mondial de l’Unesco ; lancement imminent de la Cité internationale de la gastronomie et du vin ; création de nouvelles surfaces commerciales autour de la place Grangier ; demande de classement du centre-ville en « zone touristique internationale » afin de permettre l’ouverture dominicale des boutiques ; rénovation des halles, en cours ; opérations séduction (parking gratuit pendant les fêtes et les soldes…) ; financement d’une campagne de communication sur le thème du « plus grand espace commercial à ciel ouvert de Bourgogne » ; projets structurants tels que la rénovation complète du musée des Beaux-Arts…
Nous ne ferons rien sans les commerçants : c’est à eux de relayer nos efforts en proposant des services et des horaires d’ouverture (notamment entre 12h et 14h) correspondant aux attentes des clients d’aujourd’hui. Le cœur de ville est une chance pour Dijon. Sachons, tous ensemble, en tirer profit et mobilisons notre énergie à le valoriser, à le promouvoir et à le dynamiser davantage encore.
François Rebsamen (sur sa page Facebook)
Commerçants, clients, vous en pensez quoi ? Cela correspond-il à votre ressenti, à ce que vous vivez au quotidien dans le centre ville ?
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