C’est officiel ! Pierre-Henri Deballon est le nouveau propriétaire et président du DFCO. L’entrepreneur Dijonnais de 41 ans a présenté son projet pour le club, ce mardi matin, au centre d’entrainement.
Une page se tourne. Après 12 ans passé à la tête du DFCO, dont cinq en Ligue 1, l’emblématique président Olivier Delcourt a transmis le club à un entrepreneur Dijonnais : Pierre-Henri Deballon.
Cofondateur et CEO de Weezevent, géant français de la billetterie en ligne, le jeune repreneur de 41 ans s’est lancé le défi de faire remonter le DFCO en Ligue 2 dans les trois prochaines saisons, mais en assurant la pérennité, la viabilité et la stabilité du club : « L’enjeu n’est pas de mettre le paquet sur une année, mais d’assurer que le club puisse rester à périmètre constant pendant au moins trois ans en national. Il faut être dans une dynamique de construction (…) Mais s’il n’y a qu’une saison en national, je serai le premier content ».
Prendre le temps de construire un projet sportif viable et compétitif
Le nouveau président a présenté un projet sportif de long terme, s’appuyant sur le développement de jeunes joueurs formés au club, et le renfort de recrues d’expérience, dont celui du gardien Paul Delecroix, qui a longtemps évolué en Ligue 1 et Ligue 2.
L’arrivée de l’entraineur Baptiste Ridira (suivre notre lien) répond à cette ambition. Fort de son passage réussi à Saint-Pryvé-Saint-Hilaire FC, le nouveau coach du DFCO apportera son approche de manager. « Baptiste Ridira est un bâtisseur avec des valeurs très fortes et une vision très large de ce qu’est un club sportif, s’est réjoui Pierre-Henri Deballon. J’aurai des convictions très fortes sur les valeurs de nos joueurs. Ils devront mouiller le maillot et tout donner sur le terrain. ».
Un retour au football romantique ?
Pierre-Henri Deballon réalise un « rêve de gosse » avec l’envie de « renvoyer la balle » à sa ville d’origine et aux supporters Dijonnais. « C’est essentiel d’avoir un stade rempli et de créer des émotions, rappelle-t-il. Pour certaines personnes, le football est le moment de bonheur de la semaine. Nous voulons leur livrer du spectacle ».
Jusqu’à remporter la Ligue des Champions ? « On peut faire beaucoup avec peu de moyens (…) Ce ce que j’aime dans le football, c’est son romantisme. La probabilité qu’on la gagne est quasi nulle, mais elle existe. Le fait qu’elle existe rend le foot passionnant. Viser le plus haut possible, c’est aussi cela l’esprit d’une start-up », s’est confié le président qui a fait de Weezevent un acteur majeur de la billetterie en ligne dans le monde entier, travaillant notamment avec le Real Madrid, le PSG, l’Élysée, le Hellfest et Tomorrowland.
Faire de chaque match un événement
Issu de l’événementiel, Pierre-Henri Deballon planche d’ores et déjà sur un certain nombre d’animations, « une heure avant et une heure après » chaque match, pour faire de celui-ci un rendez-vous incontournable du weekend, à l’image de ce qui peut être réalisé dans le rugby et le basket : « On veut des émotions et passer des bons moments avec sa famille, ses amis, ses clients ou ses partenaires« .