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La borne OrOr de Gabin Jacques, le futur de la PLV

La jeunesse dijonnaise est créative. À 21 ans, Gabin Jacques est à l’origine d’une révolution technologique : la borne holographique OrOr.

Du haut de ses 21 ans, ce jeune étudiant d’origine dijonnaise (et il en est fier) a tout d’un PDG. Et pour cause, la vingtaine passée, il est déjà à l’origine d’une entreprise révolutionnaire dans le domaine de la publicité sur le lieu de vente (PLV).

Son invention ? La borne OrOr (suivre notre lien), une borne holographique qui reflète une image « flottant dans les airs », projetée depuis un écran 2D situé sous une vitrine constituée d’un capteur et de milliers de petits miroirs. Le capteur, qui détecte les mouvements, permet ainsi à l’utilisateur/utilisatrice de naviguer d’un écran à un autre, de zoomer sur une élément en particulier ou encore d’écrire un texte aisément sans rien toucher.

Accessible à la vente et à la location, la borne OrOr d’1 mètre 20 a pourtant tout d’une grande.

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Il lui a fallu 2ans pour la recherche et le développement du projet accompagné d’un an de prototypage. C’est grâce à l’école LDLC que l’aventure commence à Lyon. « Je remercie l’école qui m’a soutenu dans mon projet, j’ai eu la chance d’en faire partie. Elle soutient les entrepreneurs et les aide à se développer », se confie-t-il.

La borne OrOr de Gabin Jacques, le futur de la PLV
Gabin Jacques, le fondateur de la borne OrOr. Crédit photo : Gabin Jacques

La borne OrOr, la « nouvelle interaction de demain »

Gabin Jacques a l’entreprenariat dans la peau, son père n’est autre que Jean-Bernard Jacques, dirigeant de Gringos production depuis 25 ans. « J’ai toujours eu une soif d’apprendre, une appétence pour l’entrepreunariat », affirme Gabin. Les clés en main, il avait les outils nécessaires pour apporter du renouveau dans ce domaine.

Dans un domaine où il y a peu d’évolution, cette invention met un véritable coup de fouet dans le secteur de la PLV. « Dans ce domaine, les commerciaux ont tendance à créer de nouvelles publicités, de nouvelles campagnes et de les jeter après. Avec la borne ce n’est plus le cas », précise Gabin. La borne OrOr « crée l’interaction de demain » et répond aux questions environnementales mais également hygiéniques.

Une invention qui aura sa place dans un aéroport… Et pourquoi pas dans des restaurants ?

Si la borne a déjà séduit un aéroport pour le mapping (un plan pour se repérer dans un espace), d’ici fin 2023, Gabin Jacques espère sortir une borne adaptée aux tables de restaurants où sera intégrée une surface holographique de 25 centimètres de côté, où les clients pourront ainsi lire les menus et avoir un guide de vin plus précis en fonction du repas choisi. Une idée qui est en adéquation avec Dijon, la ville reconnue pour sa gastronomie et ses vins.

La borne OrOr déclinée en la table de restaurant.
La borne OrOr déclinée en la table de restaurant. Crédit photo : Gabin Jacques
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