À seulement 14 ans, Antoine se lance dans une aventure ambitieuse : créer sa propre marque de vêtements, ASTY.
Depuis tout petit, ce collégien dijonnais, passionné de dessin, passe des heures à gratter du papier, à inventer des personnages et des visuels. Un jour, une idée germe : et si ses créations prenaient vie sur des vêtements ? À partir de ce moment, la machine était lancée.
Il commence alors à concevoir ses visuels pour des t-shirts et se met en quête d’un fournisseur, accompagné de son père. Très vite, il fixe un cap clair : pas question de produire pour produire.
« Je ne veux pas faire les choses à moitié : la qualité est importante, mais la conscience l’est tout autant », explique-t-il. Il choisit donc une fabrication européenne, gage d’éthique et de respect de l’environnement.
Une détermination sans faille
Le jeune créateur doit cependant s’adapter aux exigences techniques de l’impression textile. Son fournisseur lui demande de fournir des visuels numériques. Antoine troque alors ses feuilles et ses crayons, contre une tablette graphique et un logiciel de création professionnel. Pour financer ce matériel, il décide de vendre son PC gaming. « C’était dur de passer au dessin sur tablette. Une collègue de ma mère, qui connaissait le logiciel, m’a montré les bases, puis j’ai appris en pratiquant. »
Après des semaines de travail acharné, Antoine finalise son logo et ses premiers visuels, dont un t-shirt symbolique orné d’un chargeur stylisé, représentant l’idée de « faire une pause pour mieux repartir ». « ASTY vient du mot astre. Pour moi, chaque étoile symbolise la lumière intérieure et la force qu’on a tous en nous. Ma marque, c’est une invitation à être soi-même et à briller à sa façon », explique-t-il avec enthousiasme.
À son âge où beaucoup d’adolescents sont en train de s’amuser et de rêver dans la cour de récré, Antoine dit qu’ « Il n’y a pas d’âge pour se lancer ».
Un rêve à soutenir
Aujourd’hui, Antoine souhaite passer à l’étape suivante : faire fabriquer et vendre ses premiers t-shirts en coton bio. Mais la production a un coût. Le jeune entrepreneur en herbe a donc lancé une campagne de financement participatif en ligne afin de réunir les 5 000 euros nécessaires avant le 3 décembre.
À terme, Antoine rêve d’ouvrir sa propre boutique et de vivre de ses créations.
Dans cet objectif, il effectuera son stage de troisième dans une boutique qui pourrait, peut-être, accrocher les t-shirts ASTY à ses portants…
Alors, si son histoire vous inspire ou que ses t-shirts vous font de l’œil, rendez-vous sur sa campagne en ligne pour soutenir ASTY — une marque née d’un rêve, d’une passion et d’une belle dose de courage.
