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Le préfet a présenté ses vœux aux forces de sécurité intérieure

Franck Robine, le préfet de la Côte-d’Or, a présenté ses vœux aux forces de sécurité intérieure hier matin à Dijon.

Franck Robine a pris ses fonctions de préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et du département de la Côte-d’Or le 17 octobre 2022. Par tradition, le préfet a d’abord adressé ses vœux aux forces de sécurité intérieure (policiers, gendarmes, douaniers) de la Côte-d’Or avant de présenter le bilan de sa première année pleine et entière d’exercice, pour le département, et les priorités de l’année 2024.

La lutte contre les stupéfiants : une priorité

Les forces mobilisées ont connu un volume d’activité impressionnant en 2023 : Police Secours a reçu près de 170 000 appels. Le préfet a souligné l’importance de leurs interventions, parfois même hors service, contre les violences diverses, qu’elles soient dans la rue, ou dans l’intimité des couples et des familles. Place de la République, la délinquance a diminué de plus de 10% par l’effet de l’action des policiers et des mesures administratives.

« Les consommateurs de drogue ont du sang sur les mains » – Franck Robine, préfet de la côte-d’or

Priorité du préfet, la lutte contre les stupéfiants n’a pas fait défaut. L’action de la police et de la gendarmerie repose sur trois actions : le harcèlement des points de deal, les enquêtes de la police judiciaire permettant de remonter les donneurs d’ordre, ainsi que la prévention et la répression de la consommation. Cette action a permis d’effectuer près de 500 interpellations et de saisir pour 27 millions d’euros de drogues en 2023, contre un peu moins de 300 interpellations et 21 millions d’euros en 2022. Un peu plus de 1000 amendes forfaitaires délictuelles ont été dressées l’année dernière, soit une augmentation de 144% par rapport à l’année d’avant. « Nous ne lâcherons rien, a prévenu le préfet. Acheter de la drogue, c’est avoir du sang sur les mains parce que c’est enrichir des réseaux criminels qui exploitent et qui tuent ».

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Le préfet a présenté ses vœux aux forces de sécurité intérieure
Crédit photo : Edgar Charchaude / J’aime Dijon

2024 : une année de très forte mobilisation

Avec plus de 200 manifestations, parfois dans un contexte hostile, 2023 avait été une année de forte mobilisation pour le maintien de l’ordre public et la sécurisation des lieux, ainsi que des personnes et des biens qui s’y trouvent. De nombreux outils ont pu être testés tels que le drone pour sécuriser les manifestations, ou l’hélicoptère de la gendarmerie pour faire face aux violences urbaines. À noter, également, l’annonce de la création de deux nouvelles brigades mobiles en Côte-d’Or.

2024 sera tout autant une année de mobilisation, si ce n’est plus. Jeux de Paris, passage de la Flamme Olympique et de la Flamme Paralympique, organisation de trois étapes du Tour de France dans le département, venue de plus de 50 délégations et de personnalités de premier ordre pour le 45e Congrès Mondial de la Vigne et du Vin à Dijon… « La France sera sous le feu des projecteurs mondiaux », a rappelé Franck Robine. Pour rappel, le pays est actuellement au niveau maximal de vigilance du plan Vigipirate. La préfecture de la Côte-d’Or a organisé le 28 novembre dernier, au Stade Gaston Gérard, un exercice de simulation de grande ampleur pour entrainer et préparer les forces d’intervention, et tester leur réactivité, ainsi que leur coordination, en cas de tuerie de masse.

Le préfet a présenté ses vœux aux forces de sécurité intérieure
Crédit photo : Edgar Charchaude / J’aime Dijon

2026 ou 2027 : un centre de rétention administrative à Dijon 

Franck Robine est revenu sur le nouveau centre de rétention administrative qui verra le jour à la fin de l’année 2026 ou au début de l’année 2027. Le centre prendra place sur l’ancienne base aérienne 102 Dijon-Longvic et disposera d’une capacité de 140 places. Il constituera une alternative aux centres de rétention administrative de Metz et de Strasbourg, induisant de longues escortes policières et la mobilisation de policiers qui ne sont plus, dès lors, disponibles pour assurer la sécurité sur la voie publique. « Les magistrats et les avocats doivent pouvoir bénéficier de conditions de travail qui leur permettent d’exercer la plénitude des libertés« , a ajouté le préfet.

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