Le groupe dijonnais Urgo confirme son attachement à la production française. Le spécialiste des dispositifs médicaux franchit une nouvelle étape avec l’annonce d’une usine à Andrézieux-Bouthéon, dans la Loire. Un investissement majeur qui renforcera son ancrage industriel et créera plusieurs centaines d’emplois.
Née à Dijon et solidement installée à Chenôve, l’entreprise Urgo confirme une nouvelle fois son attachement au « fabriqué en France ». Le groupe spécialisé dans les dispositifs médicaux vient d’annoncer l’ouverture d’un nouveau site de production à Andrézieux-Bouthéon, dans la Loire. Il s’agira de sa cinquième usine dans l’Hexagone et de la deuxième dans le département après celle de Veauche.
Un investissement stratégique pour une industrie locale forte
Pour mener à bien ce projet, Urgo prévoit d’injecter 60 millions d’euros, avec le soutien de Saint-Étienne Métropole à hauteur de 600 000 €. Une décision qui s’inscrit dans la continuité de la politique industrielle du groupe, tourné depuis toujours vers une production majoritairement française. Entre 2000 et 2030, plus d’un milliard d’euros auront ainsi été investis sur le territoire national.
Un savoir-faire qui continue de s’étendre
Urgo, connu du grand public pour ses pansements et sparadraps, est aussi une référence dans le domaine de la compression médicale grâce à ses bandes Urgo K2, utilisées d’ulcères veineux. Celle-ci sont actuellement fabriquées dans la Loire, sur le site de Veauche. Cette usine, dont la surface a quadruplé depuis sa reprise en 1997, produit aujourd’hui 16 millions de bandes chaque année. Arrivée à saturation, elle ne permet plus d’extension supplémentaire — d’où la création de cette nouvelle unité voisine. Le futur site d’Andrézieux-Bouthéon, qui s’étendra sur 35 000 m², doit entrer en service fin 2027. Cette usine devrait créer près de 200 emplois directs et une centaine de postes indirects.
Même si ce nouveau projet prend place dans la Loire, la Côte-d’Or reste un pilier pour Urgo. L’entreprise n’a eu de cesse d’investir dans la région avec la création d’un centre logistique à Ouges ou encore l’installation d’un nouveau siège dédié au grand public à Dauphine Dijon.
Des signaux forts qui montrent que le groupe dijonnais poursuit son développement tout en restant fidèle à ses racines.
