Pôle d’excellence national et international en matière de santé, la Cité des Ducs a fait un pas de plus vers l’innovation avec la constitution du cluster Santenov Dijon Bourgogne le 1er janvier 2025.
À l’instar d’Évry-Courcouronnes avec le Genopole, Dijon se place encore un peu plus comme un pôle national et international d’excellence en matière de santé.
Issu de la fusion entre le technopôle Santenov et BFCare en décembre 2024, le cluster Santenov Dijon Bourgogne réunit les entreprises du médicament et du dispositif médical, le CHU Dijon-Bourgogne, le Centre Georges-François Leclerc, l’Université Bourgogne Europe, Dijon Métropole, la Préfecture de région et la Région Bourgogne-Franche-Comté.
Santenov Dijon Bourgogne, un géant de la santé et de l’innovation
Cet écosystème rassemble 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires global, 8 500 personnes dans les établissements hospitalo-universitaires, 6 000 personnes dans 150 entreprises, 900 chercheurs en santé publique et 10 000 étudiants.
« L’union fait la force, s’est réjouie la maire de Dijon Nathalie Koenders. La santé compte parmi les trois figures d’excellence qui contribuent à la vitalité économique, à la capacité d’innovation et au rayonnement de Dijon et de sa métropole ».
Bastion historique du secteur de la santé, la capitale ducale compte plusieurs pépites comme Urgo, qui a créé le pansement prêt à l’emploi, Crossject qui a inventé un auto-injecteur sans aiguille, ou encore Ummon HealthTech qui fait de l’analyse d’image par intelligence artificielle des tissus biologiques pour détecter un cancer et déterminer un traitement « dès le premier jour » (suivre le lien).
« L’objectif est de renforcer l’émergence de grands projets innovants », a avancé Pascal Auzière, le président de Santenov Dijon Bourgogne. Parmi les domaines d’activité visés : la médecine personnalisée, la la transition numérique, les thérapies régénératives et les biothérapies.
L’entité pourra s’appuyer d’abord sur un partenariat avec le Genopole d’Évry et le gestionnaire d’espaces Walter, à travers son programme Santenov’Boost, puis sur sa future capacité d’accueil au sein du bâtiment Sully Santenov pour incuber des start-up, et accélérer le développement de projets scientifiques innovants.
Dans un contexte de réchauffement climatique qui fait apparaître de nouvelles maladies, d’augmentation des maladies chroniques comme l’obésité, et de nouvelles problématiques de dépendance liées à l’augmentation de l’espérance de vie, « la santé est une priorité », a rappelé la maire de Dijon.
