Avant la Journée mondiale de la vie sauvage qui aura lieu le 3 mars prochain, le Parc national de forêts annonce un projet de recensement et de conservation de deux Petites Chouettes de montagne : la Chouette de Tengmalm et la Chevêchette d’Europe.
Les Petites chouettes de montagne sont des rapaces nocturnes de petite taille qui se trouvent en altitude, mais également dans certaines forêts de pleine. Le Parc national de forêts les a inscrites comme des espèces sensibles.
Cette catégorie regroupe la Chouette de Tengmalm présente dans les forêts sibériennes et forêts de l’Oural, mais aussi en Europe occidentale, et la Chevêchette d’Europe, répandue dans le Grand Est de la France et dans toute l’Eurasie. Si le statut de conservation de la Chevêchette n’a pas encore été évalué en Bourgogne, celui de la Chouette de Tengmalm inquiète : elle a été classée en « danger critique ». Le dernier contact connu avec un mâle chanteur remonte à 2018.
Les Petites Chouettes sont particulièrement sensibles à l’altération de leur habitat forestier par des aménagements intempestifs tels que l’ouverture de pistes, la suppression d’arbres à cavités, à l’exploitation sylvicole et au changement climatique.
Recenser, puis protéger les Petites Chouettes en cas de découverte
À l’aune de la Journée mondiale de la vie sauvage qui aura lieu le 3 mars, le Parc national de forêts a annoncé un projet de conservation financé par le Fonds européen de développement régional, selon trois priorités : l’amélioration des connaissances ; la gestion, la préservation et la restauration des habitats ; la sensibilisation et la communication.
En plus de maintenir une forte densité d’arbres « bio » que sont les dendromicrohabitats, le Parc réalisera d’abord un travail de recherche et de recensement des Petites chouettes, avant d’élaborer un plan de conservation. « En cas de (re)découverte, il conviendra d’assurer leur tranquillité en période de nidification », communique-t-il.
