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On a testé pour vous : Dijon-Paris en Flixbus pour 1€

Ah Paris… Ville lumière… Les Champs Élysées… Le Moulin Rouge…

« Voyager, c’est naître et mourir à chaque instant » – Victor Hugo

C’est par une belle matinée d’automne que nous avons décidé de nous rendre à Paris, histoire de découvrir ce nouveau moyen de transport voulu par notre ministre de l’économie monsieur Macron : le bus !
En réalité, la nouveauté c’est qu’il est désormais légal de proposer, pour des compagnies privées, des trajets dits « longue-distance » à l’intérieur de la France. Et donc Dijon-Paris.

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La promesse du transporteur (une entreprise allemande ici), nous faire voyager en 4 heures dans des conditions très confortables : wi-fi, prise électrique (si on a de la chance), climatisation, toilettes, bagages inclus, snacks, etc etc… Une alternative intéressante pour les personnes pouvant/devant travailler en itinérance, le train n’étant pas encore, en 2015, équipé de connexion internet.
La réservation se passe sans problème, 1€ l’aller, 1€ le retour. En option, on a la possibilité de verser 0.25€ à une association pour la compensation carbone du trajet. Le rendez-vous est fixé à la gare routière (oui, vous savez, là où il y a des Transco sur le parvis de la gare, entre le parking minute et le tram), à un quai pas très bien indiqué. Et aucune indication n’apparaissait sur les écrans situés sur les quais. Qu’à cela ne tienne, un bus vert, ça doit pas être bien compliqué à repérer.

Ponctualité

Et effectivement, on a vu arriver le bus. 50 minutes après l’heure prévue certes, mais il était là. Sans prévenir de son retard, ok, mais il était là. Sans aucune excuse non plus, il est vrai, mais il était là.
Au passage, nous avons essayé de contacter l’entreprise via son compte twitter officiel, pour en savoir plus sur le retard, mais la seule réponse que nous avons eu était le « conseil » d’appeler la hotline du service client en Allemagne. Tant pis pour eux, nous prendrons notre mal en patience. Autre point à noter, Dijon n’est en fait qu’une étape sur la ligne Genève-Paris. Ou plutôt était, une nouvelle ligne Dijon-Paris étant lancée à partir de jeudi, avec une étape à Auxerre.
Ce retard, nous le comprendrons au retour. Le bus était bien présent porte Maillot à Paris, et à l’heure. Tout juste sommes nous partis avec quelques minutes de retard à cause de voyageurs arrivés trop tardivement à la gare routière. Mais lorsque l’on part à 16h30 de Paris, et que l’on emprunte le périphérique, on peut s’attendre à… [la rédaction vous laisse terminer cette phrase à votre guise.]

Au final, chaque trajet s’est terminée une heure plus tard, à l’aller pour cause de retard (bouchons à Genève?), au retour pour cause de bouchons.

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Le voyage

La première chose que l’on remarque en montant dans le bus, outre la propreté, c’est que l’on va pouvoir se mettre à l’aise. Et pour cause : nous n’étions pas plus d’une dizaine à l’aller comme au retour. Dans un bus de cinquante places, ça laisse des possibilités. Et puis l’espace pour les jambes est loin d’être ridicule.
En revanche, pour ce qui est de travailler dans le bus, avec un ordinateur, c’est plus compliqué. L’absence de prise électrique n’était guère surprenante (le chauffeur m’a expliqué qu’ils étaient en train de les déployer), mais le principal problème réside dans les tablettes des sièges. Leur profondeur et l’inclinaison du siège de devant ne sont pas du tout adapté à l’usage d’un ordinateur.
L’astuce, lorsque c’est possible, consiste à s’assoir sur les sièges situés immédiatement au dessus des escaliers centraux du bus. Pas de siège devant, et une tablette plus large permettent de travailler à peut près confortablement.
En revanche le WiFi fonctionne, lorsqu’il y a du réseau 4G (visiblement ils ont un partenariat avec Bouygues Telecom). Plutôt fluide et assez rapide. Mais on ne devait pas être nombreux à être connectés non plus. En revanche, à la connexion, un portail multimédia nous propose de visionner des films ou d’écouter de la musique à la demande.

Conclusion

Voyager en bus sur de longues distances en France est donc désormais possible. Pour quel public : les fauchés, les radi…économes, les pas pressés, les personnes qui n’ont pas de réductions SNCF et ceux qui réservent leurs billets à la dernière minute.
Le voyage n’est pas désagréable, mais il vaut mieux prévoir un livre que d’y travailler. Ou éventuellement une tablette pour regarder des films.

Et vous, avez-vous testé ou allez-vous tester ces nouveaux services de bus ?

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