La Chouette est l’emblème de la ville de Dijon ! Mais d’où vient cette adoration pour cet animal ? Pour le savoir, rendez-vous mercredi 17 mars à 19 heures en conférence en ligne !
Symbole incontestable de Dijon, la petite sculpture qui orne un coin de Notre-Dame possède depuis plusieurs siècles une grande notoriété.
Mais à ce propos : pourquoi la chouette ? Guillaume Pierre y répond à sa façon dans l’émission la Tête à l’endroit sur France 3 le dimanche 14 mars à 12h55.
Mais J’Aime Dijon vous propose de voyager dans le temps et d’aller encore plus loin : rendez-vous mercredi 17 mars à 19 heures en conférence en ligne, animée par Bertrand Carlier, journaliste indépendant, historien de formation et co-dirigeant de Jondi.fr. Bertrand a enquêté sur l’histoire de cette chouette. Grâce à un grand travail de documentation à travers des archives remontant au XVe siècle, Bertrand Carlier a sorti un livre de 116 pages. Il y révèle de nombreux mystères sur ce petit rapace nocturne… et répond aux questions de J’Aime Dijon !
Lisez bien l’article jusqu’au bout : Bertrand Carlier livre une anecdote personnelle aux lecteurs de J’Aime Dijon !
De quand date la Chouette de Dijon ? Pas si simple à définir…
Bertrand Carlier explique : « Personne ne peut dire d’où vient cette sculpture que l’on peut voir au coin de Notre-Dame ! Il y a aucun document qui donne le pourquoi du comment. Par contre, vu les nombreux documents que j’ai pu consulter, on peut imaginer la date de naissance de la Chouette : elle daterait du début du 15ème siècle. Plus on avance dans le temps, plus on retrouve des écrits sur elle, notamment sur l’histoire et l’explication de la légende, de la superstition. Au fur et à mesure que les siècles, la Chouette gagne en popularité, la Chouette est utilisée à des fins politiques, elle est reprise par de nombreuses institutions ou sociétés (comme J’Aime Dijon !) pour finir comme lieu emblématique et incontournable de la ville de Dijon. Je l’expliquerai aussi dans la conférence de mercredi. »
« A la base, la Chouette serait plutôt un symbole religieux. La Chouette est collée à la Chapelle de Notre-Dame. Elles sont apparues au même moment, au 15ème siècle. L’église, elle, date du 13ème siècle. Ce qui est certain, c’est que Dijon n’avait pas pour symbole la chouette dès le début de son histoire. La Chouette a été taillée bien plus tard : elle est apparue et elle a gagné en popularité. »
La Chouette a traversé le temps, les modes… et une destruction !
« C’est au moment de sa destruction début 2001 que la popularité de la Chouette a vraiment grandi. Tout le monde était ému et choqué d’apprendre qu’elle a été vandalisée. Plutôt que de laisser la chouette en l’état ou de remplacer le bloc de pierre sur lequel elle était sculptée. On a décidé d’en réparer les cassures. Heureusement, un moulage de la chouette avait été réalisé en 1988 ! Ce moulage a servi de modèle à la réparation. »
Bertrand poursuit : « A l’époque, je travaillais au Bien Public et je me souviens du nombre incroyable d’articles à ce sujet. C’était un événement très marquant pour la population. D’ailleurs, l’apparition de la « nouvelle Chouette » de Dijon coïncidait avec l’élection de François Rebsamen : sa première apparition en tant que maire de Dijon, c’était à l’inauguration de la Chouette restaurée. » se souvient Bertrand Carlier.
« C’est vraiment à partir de ce moment-là que la Chouette devient le symbole de Dijon, même si avant tout ça, elle faisait figure d’incontournable ! Avant 2001, beaucoup de touristes se déplaçaient jusqu’à elle pour l’observer, la toucher de la main gauche pour qu’elle nous porte bonheur… et c’est encore le cas aujourd’hui ! » raconte Bertrand Carlier.
Bertrand Carlier livre une anecdote personnelle aux lecteurs de J’Aime Dijon
« Pour la petite histoire, suite à la destruction de la Chouette de Dijon en 2001, je suis parti à la recherche de ses fragments ! Ils étaient au nombre de 3 et ont servi à la reconstruction de la « nouvelle Chouette » avec de la pierre locale, extraite à quelques kilomètres de Dijon. Les fragments ont été récupérés pour les besoins de l’enquête. Seulement, l’affaire a été classée sans suite. Or, l’affaire classée sans suite a pour conséquence la destruction du dossier cinq ans plus tard, donc les morceaux récupérés sont probablement partis à la poubelle. Personne ne sait où ils se trouvent… ils sont peut-être perdus pour toujours… » regrette Bertrand Carlier, journaliste et historien qui a enquêté sur l’histoire de cette chouette.
Toute l’histoire de la Chouette de Dijon accessible à tous au cours d’une conférence en ligne.
Rendez-vous mercredi 17 mars à 19 heures en conférence en ligne autour de la Chouette de Dijon. Bertrand Carlier parlera des enquêtes qu’il a pu réaliser autour de la Chouette et partagera quelques pages de son livre de 116 pages autour des nombreux mystères sur ce petit rapace nocturne.
La conférence en ligne sur la Chouette de Dijon est accessible via ce lien, avec Microsoft Teams : https://l.jaimedijon.com/mr3