Coupe de France, quart de finale saison 2024/2025, la JDA s’incline face à Brest. Score : 22-42.
Après sa qualification historique face à Lubin en quart de finale de Ligue Européenne (suivre le lien), la JDA Handball avait à cœur de rééditer cette exploit en Coupe de France contre Brest. Un défi majeur : les bourguignonnes restaient sur une défaite de dix buts en championnat (suivre le lien), face à l’une des meilleures équipes d’Europe.
Malgré l’écart au score, la JDA Handball n’a pas démérité
Dès le début de la rencontre, les bretonnes annoncent la couleur : la gardienne Katharina Filter enchaine les arrêts face à des dijonnaises en échec au shoot et qui perdent de nombreuses balles. Néanmoins, les tirs en appui de Claire Vautier trouvent trois fois le chemin des filets, et le jeu autour du pivot, avec la nouvelle joueuse de l’équipe de France Lilou Pintat (suivre le lien), fonctionnent bien.
Malgré une défense solide et des parades de Manuella Dos Reis, le génie brestois met à mal la JDA. Insaisissable, l’arrière droite Anna Vyakhireva dynamite le mur bourguignon. Plusieurs décisions arbitrales en défaveur de Dijon font gronder le Palais des Sports. L’adversaire breton creuse l’écart jusqu’à repartir à la pause avec dix buts d’avance (10-20, 30e).
En deuxième mi-temps, même si la JDA fait jeu égal avec son adversaire pendant vingt minutes, notamment grâce à des buts de Celine Sivertsen et de Maureen Gayet, l’écart est beaucoup trop important pour revenir au score. Le staff fait tourner son effectif : Nina Perret et Manon Gravelle, peu sollicitée cette saison, font leur entrée. Nina Dury et Lilou Pintat, convoquées avec les Bleues pour la double confrontation face à l’Allemagne les 6 et 8 mars, sont laissées au repos. En fin de partie, plusieurs pertes de balles aggravent le score au profit de Brest. Score final : 22-42.
« J’ai le sentiment que l’on n’est pas à dix buts d’écart à la mi-temps. C’est un trop gros écart par rapport à la production des deux équipes. Il y a des faits de jeu où tu es tout le temps à une de moins, analyse le coach dijonnais Clément Alcacer. Brest a les meilleures joueuses au monde (…) On a eu des problèmes sur leurs montées inversées, ça va très vite… Ça nous montre le chemin qu’il nous reste. Il faut continuer à travailler, parce qu’il y avait des solutions et il faut apprendre à y répondre pour être meilleur les fois d’après ».