En deux jours, plus de 50 000 festivaliers ont fait vibrer le Parc de la Combe à la Serpent, transformant ce coin de nature en véritable temple du Hip-Hop. Un pari audacieux qui, dès cette première édition du Golden Coast, a marqué les esprits et scellé un succès à la fois public, artistique et culturel.
On le savait, la jeunesse a soif de grands rendez-vous, et la première édition du Golden Coast a répondu à cet appel avec brio. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 50 000 festivaliers, un nombre impressionnant pour une première édition, surtout quand on sait que plus de 70 % de ce public est venu de l’extérieur de la Bourgogne-Franche-Comté. Un enthousiasme qui a forcé les organisateurs à revoir la jauge à la hausse pour accueillir ces amateurs de rap venus de toute la France, et même au-delà – avec un âge moyen de 24 ans.
« Dijon est en passe de devenir la capitale française du rap. » – Nathalie Koenders, Première adjointe à la ville de Dijon
Nathalie Koenders, première adjointe à la ville de Dijon, ne cache pas son enthousiasme : « Dijon est en passe de devenir la capitale française du rap. » Une déclaration audacieuse, mais qui résonne parfaitement après ce week-end où la ville a prouvé qu’elle pouvait jouer dans la cour des grands.
Une programmation de folie
Si le public était au rendez-vous, c’est aussi parce que la programmation était tout simplement exceptionnelle. Booba, Yamê, SCH, la Fonky Family, Vladimir Cauchemar… Pendant 65 heures, plus de 80 artistes ont enflammé les trois scènes du festival, mêlant grands noms de la scène rap et talents émergents. Une diversité qui a fait danser, vibrer et rêver les festivaliers dans une ambiance festive.
Christian Allex, organisateur de l’événement, est lui aussi ravi : « Le rap et le hip-hop ont souvent une image négative, mais nous avons réussi à contrecarrer cette idée reçue. C’est la première, mais ça ne sera pas la dernière ! » Une promesse qui a de quoi réjouir ceux qui ont eu la chance de vivre ce moment unique, et qui en redemandent déjà.
En se positionnant comme un acteur clé dans la promotion des cultures urbaines, Dijon et la Côte d’Or s’offrent une visibilité nationale, voire internationale. Ce coup d’éclat renforce l’attractivité de la région, plaçant la métropole sur la carte des festivals incontournables de France. Au-delà des performances scéniques, la Golden Coast marque un investissement sans précédent en faveur des cultures urbaines. Porté par des acteurs majeurs de l’industrie musicale, comme Believe, Combat Média et Please Please, et soutenu par la Métropole de Dijon, ce festival est plus qu’un simple événement musical. Il est une déclaration d’amour à la jeunesse, à la créativité et au rayonnement culturel du territoire.
Texte : Quentin SCAVARDO – Photos : Edgar CHARCHAUDE