La foire de Dijon éveille nos consciences sur la cuisine responsable avec l’atelier “Cuisine zéro déchet”, qui se tiendra jeudi 3 novembre à 14h.
Le « zéro déchet », un mode de vie respectueux de l’environnement
Les questions environnementales touchent tous les domaines, y compris notre manière de consommer. Réduire le gaspillage alimentaire et le circuit-court sont des principes qui s’impliquent de plus en plus dans nos modes de vie. La foire de Dijon va dans ce sens en organisant jeudi 3 novembre un atelier “Cuisine zéro déchet”, animé par Audrey Scalliet de Papille’O’Nez et les cuisiniers de l’Amicale de la Côte d’Or. Un temps fort pour la foire, qui nous instruit et nous montre l’importance du « consommer sans jeter ». Au menu de l’animation : la concoction de trois recettes (gâteau de potimarron, carpaccio de potimarron et un pesto de fanes) ; ainsi qu’une démonstration et dégustation culinaire.
Un atelier qui conscientise l’impact de notre consommation sur l’environnement et nous éduque sur des alternatives plus respectueuses de la planète. Le circuit-court évite l’utilisation d’emballages, comme le rappelle Alice et Valentin, un jeune couple parisien croisé à la foire de Dijon : « C’est quelque chose qu’on essaie de mettre en place quand on peut à la maison. On essaie d’acheter en vrac et d’aller chez le primeur et de récupérer les fruits et légumes chez les agriculteurs à côté de Paris ».
Le zéro déchet, c’est aussi consommer localement.
Une valeur qui traverse les générations comme Antoine, 18 ans, habitué des produits locaux : « c’est essentiel de travailler avec les circuits courts pour encourager les producteurs et pour savoir ce qu’on mange surtout ». Ou Pierre, 69 ans, qui a toujours prôner la proximité du produit : « J’achète des produits locaux et je fais attention à ne pas gaspiller ; même le pain parce que comme on dit “on a déjà du mal à le gagner son pain ».
La gastronomie et le gaspillage
Du côté des restaurants, c’est un enjeu réel de cuisiner de manière responsable. C’est savoir réutiliser des aliments qui semblent, visuellement, impossible de consommer. « C’est quelque chose qu’on pratique dans notre métier depuis très longtemps : travailler avec les producteurs autour de nous fait partie des bonnes pratiques de notre métier« , évoque le chef cuisinier du restaurant gastronomique Bernard Loiseau à Dijon, Patrick Bertron.
Il était présent à la foire de Dijon pour animer un atelier culinaire et pour le chef cuisinier, la nourriture s’utilise de bien des manières. Comme il nous l’explique avec la recette de la fondu d’échalote : « On utilise l’échalote ; on garde la peau sèche et la première peau pour l’utiliser en crumble qu’on met au-dessus de la fondu. Pour le crumble il faut aussi de la pâte, alors on prend le pain de la veille pour en faire une chapelure« .
Un exemple qui rappelle le célèbre adage : rien ne se perd, (rien ne se créé), tout se transforme.