Ce mardi 23 janvier, le Parisien a dévoilé les résultats de la 7e édition du baromètre Arthur Loyd France sur l’attractivité. Dijon termine à la deuxième place du classement pour les métropoles intermédiaires.
Il fait bon vivre, travailler et s’implanter à Dijon. Ce n’est pas nous qui le disons (même si on le dit quand même), mais bien le nouveau baromètre Arthur Loyd France (suivre notre lien) qui décrypte l’attractivité, la résilience des métropoles et la transition des territoires. Cette année, Dijon atteint la deuxième place du classement (dans la catégorie des métropoles de 300 à 500.000 habitants) juste derrière Angers et devant Reims.
Le baromètre fait état d’une « ancienne ville des ducs de Bourgogne [qui] n’a pas perdu sa vitalité économique avec les siècles ». Celui-ci en veut pour preuve son taux de chômage, le plus faible de sa catégorie avec 5,9% à la fin de l’année 2022. « Les effectifs salariés de Dijon – qui comprennent une part élevée de cadres et de ressources spécialisées dans les Activités Métropolitaines Supérieures – s’avèrent par ailleurs hautement qualifiés pour sa catégorie ».
Dijon s’impose aussi comme ayant l’une des meilleures offres de mobilité locale de sa catégorie, comme l’atteste son haut niveau de déplacements domicile-travail en transports en commun.
Enfin, elle excelle aussi sur la thématique de la « Qualité de vie ». Sur le plan environnemental, elle s’avère efficiente sur sa politique de maîtrise foncière, et dispose d’un ratio important d’espaces boisés. Les autres atouts mis en avant « ses prestations de services », « son réseau médical de qualité », « un important maillage universitaire », et « une riche offre culturelle et gastronomique ». Unique ombre au tableau, le coût élevé de l’immobilier résidentiel.
Toulouse, « très grande métropole » la plus attractive de France
D’importantes évolutions ont eu lieu dans le classement de cette année : pour la première fois de l’existence du baromètre, Toulouse s’impose comme très grande métropole la plus attractive de France, au détriment de Lyon.
Quatre métropoles et agglomérations font aussi leur apparition sur l’un des podiums (Lille, Grenoble, Dijon et La Rochelle). Cela alors que Bordeaux, Strasbourg, Brest et Caen ont perdu la place qu’elles occupaient l’année dernière.