J’ai testé les « boites à livres » de Dijon

Je me prénomme Emma, une jeune trentenaire dynamique qui essaie de rendre son quotidien plus éco-responsable.

Adepte du développement durable, des circuits courts, de la lutte contre le gaspillage, des idées qui peuvent redonner du sens et un peu d’humanité à notre société, c’est avec joie que j’ai accueilli le projet de « Boites à livres » sur Dijon.

Il y en a 22, réparties sur l’ensemble de la ville et pas seulement au centre-ville ! Je ne fréquente pour le moment que celle du quartier Motte Giron/Marcs-d’Or, à proximité du chalet des Marcs-d’Or pour la simple raison qu’elle se trouve à coté de mon boulot. C’est donc facile pour moi de m’y rendre entre midi et deux ou le soir en sortant du travail.

Toutes les boites sont construites en bois et ressemblent à des petites cabanes.

Je vais parler de celle que je fréquente : l’esthétique de la boite est plaisant et je trouve qu’elle s’intègre parfaitement à l’environnement. Elle est facile d’accès, il y a des places de parking autour et comme elle se situe à proximité de la combe Persil, facilement accessible aux marcheurs/promeneurs/cyclistes. Installée à proximité de l’Ecole Eiffel et du Collège Bachelard, c’est une bonne opportunité pour nos jeunes de venir y jeter un coup d’oeil et pourquoi pas les inciter à lire davantage.

Quant au contenu de la boite elle-même, j’y trouve aussi bien des classiques de la langue française (Molière, Racine, Sartre…) que des policiers, des romans récents ou des revues comme Okapi. Ce système basé sur l’échange et la solidarité est libre : on y dépose un ou des livres qu’on souhaite faire partager, on prend ce que l’on a envie de découvrir. Il n’y a pas d’obligations : on peut garder le livre ou le re-déposer lorsqu’on a fini de le lire.

A ce jour, j’ai déposé un livre que j’avais en double et un autre qui est à mon sens une jolie histoire, facile à lire et accessible à tout le monde.

Au final, cette initiative redonne du sens à nos vies pressées, connectées et crée du lien dans nos quartiers.

Emma Swan