Alésia, une fierté côte-d’orienne au ministère de la culture

François Sauvadet, président du Département de la Côte-d'Or, Rachida Dati, ministre de la Culture, et Laurent Bourderau, directeur du MuséoParc Alesia

Le MuséoParc Alésia vient de franchir une nouvelle étape. Mercredi 3 septembre, un Pacte de développement culturel a été signé pour cinq ans entre l’État, le Département et le MuséoParc. Objectif : conforter ce haut lieu d’histoire et de mémoire comme un pilier culturel et scientifique… et montrer que la Côte-d’Or n’a pas dit son dernier mot !

À Alésia, on ne se contente pas de raconter l’histoire de Vercingétorix et de César. On l’écrit encore aujourd’hui. En témoignent la ministre de la Culture Rachida Dati, le président du Conseil départemental François Sauvadet et le directeur général du MuséoParc Laurent Bourdereau, réunis pour signer un Pacte culturel 2025-2029 qui place notre territoire sur le devant de la scène nationale.

Avec ses 85 000 visiteurs chaque année, dont 15 000 scolaires, le site ne cesse déjà de prouver son rôle moteur. Mais ce pacte va plus loin : un projet scientifique et culturel structurant, un conseil scientifique, un vaste programme de préservation et de valorisation des vestiges, sans oublier de nouvelles expositions, résidences d’artistes et actions éducatives pour les jeunes. Bref, de quoi faire du MuséoParc un véritable laboratoire d’idées et d’expériences.

« Le site d’Alésia illustre à lui seul l’ambition que nous portons pour la culture dans notre pays, en particulier dans les territoires ruraux », a souligné la ministre Rachida Dati. Même enthousiasme du côté de François Sauvadet, qui rappelle fièrement que c’est « une première pour un musée en milieu rural ».

Et Dijon peut bomber le torse : la Côte-d’Or devient un modèle de coopération entre État, collectivités et acteurs culturels. L’installation prochaine d’un centre de documentation accessible à tous viendra parachever cette dynamique, en ouvrant encore davantage le site aux chercheurs, aux scolaires et aux curieux.

Au fond, Alésia continue de jouer son rôle de symbole : celui d’un territoire qui résiste, innove et attire bien au-delà de ses frontières. Pas étonnant que l’on en fasse un Pacte : c’est une victoire culturelle made in Côte-d’Or !